Jean, Pierre, Casimir de Marcassus de Puymaurin
1757 - 1841
- Informations générales
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- Né le 5 décembre 1757 à Toulouse ( - Généralité de Toulouse France)
- Décédé le 14 février 1841 à Toulouse (Haute-Garonne - France)
1757 - 1841
Député de l'an XIII à 1815 et de 1815 à 1830, né à Toulouse (Généralité de Toulouse) le 5 décembre 1757, mort à Toulouse le 14 février 1841, « fils de Nicolas-Joseph de Marcassus-Puymaurin et de dame Jeanne Darquier », il fit ses études à Toulouse, s'occupa de chimie, et introduisit en France, en 1787, la gravure sur verre par l'acide fluorhydrique.
A l'écart de la politique pendant la Révolution, il devint sous le Consulat conseiller municipal de Toulouse et conseiller-général de la Haute-Garonne, et fut choisi, le 4e jour complémentaire de l'an XIII, par le Sénat conservateur, pour député de la Haute-Garonne au Corps législatif. Ce mandat lui fut renouvelé le 4 mai 1811.
En 1812, il perfectionna l'art d'extraire l'indigo du pastel, indiqua les moyens de l'obtenir en grand et d'en faire une couleur fixe, et devint directeur de la fabrique impériale d'indigo créée à Toulouse (12 janvier 1812).
Il adhéra en 1814 à la déchéance de Napoléon, ne figura pas dans la Chambre des Cent Jours, fut élu député du grand collège de la Haute-Garonne, le 22 août 1815, par 119 voix (189 votants, 261 inscrits), et fut successivement réélu, le 4 octobre 1816, par 135 voix (202 votants, 253 inscrits); dans le 4e arrondissement de la Haute-Garonne (Muret), dont il présidait le collège électoral, le 1er octobre 1821, par 178 voix (285 votants, 396 inscrits), contre 104 à M. Duran; le 25 février 1824, par 244 voix (247 votants, 355 inscrits); le 17 novembre 1827, par 150 voix (231 votants, 311 inscrits), contre 78 au baron de Cambon.
M. de Puymaurin siégea, en 1815, dans la majorité de la Chambre introuvable, en 1816, dans la minorité; puis il vota, avec les ministériels, notamment pour la loi d'indemnité, la loi du sacrilège, la loi restrictive de la liberté individuelle et la nouvelle loi électorale. Il proposa et fit adopter une inscription pour le monument commémoratif de Louis XVI, et fut nommé, le 1er mai 1816, directeur de la monnaie royale des médailles et membre du conseil de l'instruction publique. Ses saillies gasconnes égayèrent souvent les graves discussions de la Chambre; il traita de « voleurs » les détenteurs de biens nationaux, bien qu'il dût aux acquisitions de ces biens, faites par lui-même, la majeure partie de sa fortune.
Après 1830, il se retira à Toulouse. Admis dans la Légion d'honneur le 31 juillet 1811, il en devint officier le 2 novembre 1814 et commandeur le 17 mai 1825. Il était par ailleurs membre de l'Académie de Toulouse.
On a de lui : Notice historique sur la piraterie (1819 et 1825); Sur les procédés les plus convenables pour remplacer le cuivre par le bronze dans la fabrication des médailles (1823).
Date de mise à jour: juin 2013