Elie, Pierre Calmon

Né le 14 juillet 1897 à Larroque-des-Arcs (Lot), mort le 8 mai 1948 à Larroque-des-Arcs.

Député du Lot de 1924 à 1928.

Fils de petits propriétaires du Quercy, Elie Calmon après avoir fait son droit, s'inscrivit au barreau de Cahors. Directeur d'un hebdomadaire du département du Lot, La République sociale, il y affirmait ses convictions socialistes et son goût de la politique.

Mobilisé durant la première grande guerre mondiale, sa brillante conduite lui valut la Croix de guerre et celle de Chevalier de la Légion d'honneur.

Il se présenta aux élections générales législatives du 11 mai 1924 sur la liste du bloc des gauches où il occupait la deuxième place. Elle fut élue tout entière. Il recueillit personnellement 28.141 voix sur 51.247 votants.

Inscrit au groupe socialiste, il appartint à la Commission d'assurance et de prévoyance sociales et à celle des pensions. Il siégea tous les ans au bureau provisoire de la Chambre en qualité de secrétaire d'âge, et participa à plusieurs débats, notamment sur : l'amnistie (1924), le budget des finances de l'exercice 1925 pour évoquer la situation des employés de l'enregistrement, la fabrication des tabacs et de la nicotine ; le budget des pensions et celui de la guerre du même exercice (1925) ; il s'intéressa aux locataires de locaux d'habitation, à l'électrification des campagnes (1926) ; aux prêts aux agriculteurs anciens combattants, aux veuves de pensionnés, au droit à pension, à l'Office national du combattant, aux prisonniers de guerre (1927).

Il appartenait depuis le début de la législature au Conseil supérieur de l'Office national des pupilles de la nation.

Aux élections générales des 22 et 29 avril 1928 qui marquèrent le retour au scrutin d'arrondissement, il fut battu, au deuxième tour de scrutin, par M. Delport qui obtint 9.734 voix contre 8.283 à lui-même, dans la circonscription de Cahors. Il subit encore un échec aux élections générales des 1er et 8 mai 1932 où il ne recueillit que 6.763 voix, contre 9.304 à M. René Besse qui emporta le siège au deuxième tour de scrutin dans la même circonscription.

Il ne se représenta pas au renouvellement de 1936.

Il était devenu, en 1925, maire de sa commune natale et conseiller général du Lot, pour le canton de Cazals en 1926. Il siégea à l'Assemblée départementale jusqu'en 1933.

Il mourut prématurément à Larroque-des-Arcs, le 8 mai 1948, alors qu'il n'avait que 51 ans.