Antoine, Jacques de Guyon de Geis de Pampelonne

1754 - 1820

Informations générales
  • Né le 22 décembre 1754 à Saint-Martin-l'Inférieur ( - Généralité de Montpellier - France)
  • Décédé le 20 juillet 1820 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 30 juillet 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Villeneuve-de-Berg (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Clergé
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1804
Département
Ardèche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, et au Corps législatif de l'an VIII à 1804, né à Saint-Martin-l'Inférieur (Généralité de Montpellier, France) le 22 décembre 1754, mort à Paris (Seine) en 1820, d'une ancienne famille du Vivarais, il était archidiacre et chanoine de la cathédrale de Viviers.

Elu, le 6 avril 1789, député-suppléant du clergé aux états généraux par la sénéchaussée de Villeneuve-de-Berg, il fut appelé, dès le 1er juillet suivant, à remplacer comme titulaire, M. Savine, évêque de Viviers, démissionnaire pour raisons de santé.

Comme son évêque, l'abbé de Pampelonne prêta le serment ecclésiastique, et abandonna bientôt ses fonctions religieuses. Il vota avec la gauche de l'Assemblée constituante, et prit un assez long congé.

Rentré dans son département, il fit parvenir, le 20 brumaire an II, aux administrateurs du département de l'Ardèche, sa « renonciation patriotique » :

« Antoine Pampelonne aux citoyens administrateurs du département de l'Ardèche : J'ai exercé la profession de marchand dès 1790 ; je n'ai jamais reçu de pension de la nation, je ne possédais rien du tout, quand j'ai pris le parti conforme à mon opinion et à mon goût pour l'indépendance. Mon vœu était écrit sur ma conduite. Je n'ai donc plus à remplir que les formalités d'une renonciation entière. Je la fais aujourd'hui dans les mains des administrateurs : ainsi papiers ecclésiastiques, arrérages de pension, pension elle-même, tout se confondra dans la masse de l'intérêt commun. Je vous prie, citoyens, de consigner cet abandon dans votre procès-verbal, et de vouloir bien m'en faire donner copie certifiée.
Signé : ANTOINE PAMPELONNE.»

L'assemblée du conseil général du département de l'Ardèche, présidée par le « citoyen » Savine, l'ancien évêque, applaudit aux sentiments exprimés dans cette lettre, et décida d'adresser un extrait de sa délibération à la Convention nationale.

Pampelonne dirigea ensuite une fonderie de canons à Lyon, puis à Valence.

En 1794, la Convention l'envoya à Constantinople.

Le 4 nivôse an VIII, le Sénat conservateur le choisit comme député du département de l'Ardèche au Corps législatif, où il siégea jusqu'en 1804.

Chef de division (1806) des hôpitaux au ministère de la Guerre, chevalier de la Légion d'honneur, il fut nommé, le 6 décembre 1814, administrateur des monnaies.

Il mourut à Paris, dans cette fonction, en 1820.

Date de mise à jour: novembre 2018