Hippolyte, Pierre, Raymond Cambe

1844 - 1912

Informations générales
  • Né le 26 septembre 1844 à Parisot (Tarn-et-Garonne - France)
  • Décédé le 11 octobre 1912 à Parisot (Tarn-et-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 12 janvier 1890 au 14 octobre 1893
Département
Tarn-et-Garonne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 26 septembre 1844 à Parisot (Tarn-et-Garonne). mort le 11 octobre 1912 à Parisot.

Député du Tarn-et-Garonne de 1890 à 1893.

Fils de Joseph Cambe, Juge de paix à Caylus (Tarn-et-Garonne), petit-fils d'Antoine Cambe, ancien député aux 500 et au Tribunat, assassiné au château de Cornusson dans des conditions restées mystérieuse, Hippolyte Cambe fit ses études de droit à la Faculté de Toulouse où il présenta en 1870 une thèse intitulée: De la forme des donations en droit romain et de la loi Cincia. De la forme des donations en droit français.

Docteur en droit, il exerça quelques temps la profession d'avocat, avant de se fixer dans son département, dont il devint rapidement conseiller général.

C'est à l'élection législative partielle du 12 janvier 1890, dans la deuxième circonscription de Montauban consécutive à l'invalidation du député monarchiste Barthélemy Arnault, qu'il se présenta contre ce dernier et qu'il fut élu, au premier tour de scrutin, comme républicain modéré, par 6.174 voix contre 5.786. Membre de la commission relative au traitement et au reclassement du personnel de l'enseignement primaire, son rôle fut assez effacé à la Chambre, où il se borna à présenter des rapports concernant : l'autorisation accordée au département de la Creuse à s'imposer extraordinairement (1892), les loyers et fermages payés d'avance (1893), les modifications au Code d'instruction criminelle (1893) et le budget de l'intérieur (1892). Il prit part en outre à des discussions sur l'organisation du crédit agricole et populaire (1892) et sur le budget de l'agriculture (1893).

Au renouvellement législatif de 1893, il se présenta dans la circonscription de Montauban contre le député sortant Prax-Paris, monarchiste. Battu par ce dernier, il se retira dans les propriétés qu'il possédait à Parisot et y mourut en 1912, à l'âge de 68 ans.