Claude, Louis Bruslé de Valsuzenay

1766 - 1825

Informations générales
  • Né le 5 décembre 1766 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 2 mars 1825 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui en Belgique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents, né à Paris (Généralité de Paris, France), le 5 décembre 1766 de Louis Nicolas Alexis Sigismond Bruslé et Marguerite Penel, mort à Paris (Seine), le 2 mars 1825, il adhéra aux idées de la Révolution, et fut nommé adjoint à l'adjudant général César Berthier (an III) et commissaire du Directoire près le département des Deux-Nèthes (an VI).

Il fut élu député de ce département au Conseil des Cinq-cents, le 26 germinal an VI; il y prit fréquemment la parole sur les questions de finances et d'administration commerciale.

Adversaire, après le 18 brumaire an VIII, des idées de Sieyès, il ne fut pas nommé au nouveau Corps législatif; mais il se rallia bientôt au gouvernement consulaire qui l'appela à la préfecture de l'Aube (18 ventôse an VIII) ; à ce poste, il devint membre de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), officier du même ordre (25 germinal an XIII), chevalier de l'Empire (2 juillet 1808), baron de l'Empire (31 janvier 1810), et passa à la préfecture de l'Oise le 12 février de la même année.

Les talents d'administrateur qu'il montra dans ces fonctions lui valurent, le 14 avril 1814, la préfecture de la Gironde; la première Restauration le confirma dans ce poste, et le baron de Valsuzenay l'en remercia par un dévouement absolu aux intérêts de la maison de Bourbon, et, en particulier, aux efforts de la duchesse d'Angoulême à Bordeaux. Après le départ de la princesse et la révocation de tous les fonctionnaires de la ville, il revint à Paris, sans emploi; le 22 juillet 1815, la seconde Restauration le nomma de nouveau préfet de l'Aube, et, le 24 août suivant, conseiller d'Etat en service ordinaire. Il fut admis à la retraite le 1er septembre 1824.

Date de mise à jour: août 2020