Jean, André Barrot
1753 - 1845
- Informations générales
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- Né le 30 juin 1753 à Planchamp ( - Généralité de Montpellier France)
- Décédé le 19 novembre 1845 à Paris (Seine - France)
1753 - 1845
Les Archives départementales de la Lozère conservent un fonds Jean-André Barrot. Le fonds, coté en F 764-770, regroupe des papiers et de la correspondance d’Odilon Barrot et représente 10 centimètres linéaires.
De plus amples renseignements sur ces fonds sont disponibles sur le site Internet des Archives départementales de la Lozère.
Membre de la Convention, député au Conseil des Anciens et au Corps législatif, de l'an VIII à 1815, né à Planchamp (Généralité de Montpellier), le 30 juin 1753, « fils naturel et légitime à sieur Paul notaire royal et de demoiselle marie Charaix », mort à Paris, le 19 novembre 1845, il était juge au tribunal de district de Langogne, lorsqu'il fut élu, le 4 septembre 1792, membre de la Convention par le département de la Lozère, à la pluralité des voix sur 218 votants.
Dans le procès de Louis XVI, il répondit, au 3e appel nominal : « Comme je suis parfaitement convaincu qu'il n'existe plus parmi nous de traces de la royauté; comme la mort de Louis ne me paraît pas nécessaire, utile même à l'intérêt de la République, je vote pour la déportation de Louis, de sa femme et de ses deux enfants, à titre de mesure de sûreté générale, dans une de nos îles les plus inaccessibles, à l'époque qui sera déterminée par la Convention; ils y seront gardés par un corps de Parisiens et de fédérés, jusqu'à ce que cette mesure soit jugée inutile. »
Il fut, le 23 vendémiaire an IV, du nombre des conventionnels élus au Conseil des Anciens, où il fut réélu par le département de la Lozère, le 23 germinal an VI.
Il fit ensuite partie du Corps législatif pendant toute sa durée, du 4 nivôse an VIII à 1814, le Sénat conservateur lui ayant renouvelé son mandat le 18 février 1807 et le 6 janvier 1813; il vota, en 1814, la déchéance de l'empereur, et, en mars 1815, parla en faveur des Bourbons ; quelques semaines après, il faisait partie de la députation de la Chambre chargée de féliciter Napoléon à son retour de l'île d'Elbe.
Louis XVIII, le nomma, le 15 octobre 1815, juge au tribunal de première instance de la Seine; mais, devant les protestations de ses collègues, il préféra donner sa démission.
Jean-André Barrot fut décoré par Louis XVIII en 1814. Après sa démission de ses fonctions de juge, son fils, Odilon Barrot, adressa au préfet de police un mémoire justificatif en faveur de son père (1816), qui obtint une pension de retraite de 2 400fr. par ordonnance royale du 26 août 1818. (Arch. nat. F 7. 6709 et 6710.)
Date de mise à jour : août 2019