Pierre, Joseph, Didier Boissieu

1754 - 1812

Informations générales
  • Né le 15 mars 1754 à Saint-Marcellin ( - Généralité de Grenoble France)
  • Décédé le 23 novembre 1812 à Saint-Marcellin (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 10 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Isère
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 6 novembre 1795
Département
Isère
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention et député au Conseil des Cinq-cents, né à Saint-Marcellin (Généralité de Grenoble), le 15 mars 1754, de Jean Joseph de Boissieu, docteur en médecine et d'Anne François, mort à Saint-Marcellin le 23 novembre 1812, il était homme de loi à Saint-Marcellin (Isère) au moment de la Révolution et devint administrateur du département de l'Isère, puis fut élu député suppléant à l'Assemblée législative de 1791, où il ne fut pas appelé à siéger.

Le 10 septembre 1792, le département de l'Isère l'élut membre de la Convention par 265 voix sur 490 votants. Dans le procès de Louis XVI, il répondit, au 3e appel nominal : « Comme je pense que nous n'avons pas le mandat de juger, je ne me regarde pas comme applicateur des lois pénales. Je vote pour la réclusion et le bannissement. »

Il se tint à l'écart des discussions de l'assemblée jusqu'au 9 thermidor ; mais, après la chute de Robespierre, il protesta contre le culte dont Marat était l'objet, appuya une pétition qui demandait la suppression du calendrier républicain, et fit rejeter, pour les émigrés qui réclamaient leur radiation, la nécessité de se constituer préalablement prisonnier. Il combattit aussi la proposition d'armer des citoyens qui étaient venus spontanément au secours de la Convention le 13 vendémiaire.

Elu député de l'Isère au conseil des Cinq-cents le 23 vendémiaire an IV, par 244 voix sur 361 votants, il donna sa démission quelques jours après, et abandonna la vie politique ; il fut seulement, en 1811, conseiller d'arrondissement dans l'Isère.

Date de mise à jour: août 2019