François, Christophe, Edmond Kellermann
1802 - 1868
- Informations générales
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- Né le 14 mars 1802 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 2 octobre 1868 à Paris (Seine - France)
1802 - 1868
Député de 1839 à 1846, né à Paris le 14 mars 1802, mort à Paris (Seine) le 2 octobre 1868, fils de François-Etienne Kellermann - Duc de Valmy, pair de France (1770-1835) -, fit ses classes au collège Sainte-Barbe, étudia le droit à Heidelberg, et, en 1824, par l'entremise de Chateaubriand, fut attaché à l'ambassade de Constantinople.
Il remplit, en 1827, une mission à Smyrne, suivit l'expédition de Morée et fut chargé d'un rapport sur la situation politique de la Grèce. Au mois d'avril 1829, il fut accrédité comme chargé d'affaires près de Capo d'Istria, devint secrétaire de légation, et, de retour en France après les journées de Juillet, fut nommé chef de cabinet du ministère des Affaires étrangères, puis premier secrétaire d'ambassade à Berne, le 23 mars 1831. Désapprouvant la politique du gouvernement, il donna sa démission le 5 février 1833, malgré son père qui menaça même de le déshériter, vécut de sa plume en collaborant au Rénovateur, et devint l'un des propriétaires de la Quotidienne.
Elu, le 2 janvier 1839, député du 2e collège de la Haute-Garonne (Toulouse) par 234 voix (454 votants, 575 inscrits), contre 209 à M. Bastouhl, en remplacement de M. de Fitz-James décédé, et réélu successivement aux élections générales du 2 mars 1839, par 274 voix sur 502 votants, et à celles du 9 juillet 1842, par 322 voix (494 votants, 598 inscrits), contre 168 à M. d'Aldeguier, il combattit l'alliance anglaise, le droit de visite, le projet des fortifications de Paris, et réclama la liberté de l'enseignement.
En 1843, il fit partie du pèlerinage de Belgrave-Square auprès du comte de Chambord, et fut des cinq députés qui donnèrent leur démission pour protester contre le vote de « flétrissure » contenu dans l'Adresse du 26 janvier 1844.
Réélu, le 2 mars suivant, à une grosse majorité, il revit le comte de Chambord à Venise en 1845, ne se représenta pas aux élections générales de 1846, et se consacra à la littérature politique.
On a de lui :
- Question d'Orient (1840) ;
- Note sur le droit de visite (1841) ;
- Coup d'œil sur les rap ports de la France avec l'Europe (1844) ;
- Moyens de combattre le socialisme, dans le journal la Partie (1849) ;
- Histoire de la campagne de 1800, d'après les mémoires manuscrits laissés par son père (1854).