Alexandre, Edme Méchin
1772 - 1849
- Informations générales
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- Né le 18 mars 1772 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
- Décédé le 20 septembre 1849 à Paris (Seine - France)
1772 - 1849
Député de 1819 à 1831, né à Paris (Généralité de Paris, France) le 18 mars 1772, mort à Paris (Seine) le 20 septembre 1849, il était fils d'un commis au ministère de la Guerre.
Partisan de la Révolution, jacobin en 1790, il se lia avec les Girondins, fut proscrit au 31 mai 1793, rentra après le 9 thermidor, et accompagna Fréron dans sa mission du Midi en l'an III. Au retour, il fut nommé chef du cabinet de Bénézech, ministre de l'Intérieur, fut envoyé à Malte (juillet 1798) en qualité de commissaire du Directoire en remplacement de Regnault de Saint-Jean-d'Angely; mais, étant passé par l'Italie pour se rendre à son poste, il fut arrêté à Viterbe dans une émeute, avec sa femme, « une des plus belles personnes de son temps », remarque un biographe. Il revint en France, fut nommé préfet des Landes (an IX), de la Roër (an X), de l'Aisne (an XIII), du Calvados (1810), et créé baron de l'Empire le 31 décembre 1809.
Révoqué à la Restauration, il fut, aux Cent-Jours, préfet d'Ille-et-Vilaine (6 avril 1815), jusqu'au retour des Bourbons.
En 1816, il ouvrit une maison de banque, et, le 11 septembre 1819, fut élu député du grand collège de l'Aisne, par 573 voix sur 1,089 votants et 1,495 inscrits. Il prit place à la gauche, dont il devint un des orateurs les plus mordants et les plus actifs, vota pour l'admission de Grégoire, contre les lois d'exception, contre la nouvelle loi électorale, etc.
Réélu, le 25 février 1824, dans le 4e arrondissement électoral de l'Aisne (Soissons) par 208 voix sur 404 votants et 443 inscrits, contre 195 à M. de Nicolaï, il reprit son opposition contre le ministère Villèle, combattit (avril 1824) le projet de conversion des rentes, et vit son mandat renouvelé, le 17 novembre 1827, par 195 voix sur 295 votants et 343 inscrits, contre 73 à M. Morel, président de tribunal, et 18 au comte de Labédoyère.
Le baron Méchin signa l'adresse des 221 contre le ministère Polignac, et fut réélu, le 23 juin 1830, par 251 voix sur 344 votants et 388 inscrits, contre 68 au comte de Chamisso. Il coopéra à l'établissement du gouvernement de juillet, qui le nomma préfet du Nord; soumis de ce chef à la réélection, il vit son mandat confirmé, le 20 décembre 1830, par 268 voix sur 342 votants. Il ne revint pas à la Chambre aux élections de 1831, fut nommé conseiller d'Etat, et fut mis à la retraite, comme tel, le 12 mai 1840.
On a de lui des brochures politiques et une traduction en vers de Juvénal (1827).