Joseph Vigier

1767 - 1833

Informations générales
  • Né le 12 janvier 1767 à Lentat-Arpajon ( - Généralité de Riom France)
  • Décédé le 16 novembre 1833 à Lentat-Arpajon (Cantal - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 14 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Cantal
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Lentat, commune d'Arpajon (Généralité de Riom) le 12 janvier 1767, mort à Lentat (Cantal) le 16 novembre 1833, « fils du sieur Jean-Blaise Vigier, et de dame Marianne Delbos », il fut reçu docteur-médecin à Montpellier le 15 juillet 1791, partit avec les volontaires en 1792, fut envoyé avec le premier bataillon des volontaires du Cantal à l'armée des Pyrénées-Orientales, et fut placé dans le service des hôpitaux de cette armée.

Mais, préférant se battre, il fit comme officier et comme adjoint aux adjudants-généraux, les campagnes de 1794 à 1796, fut nommé (3 vendémiaire an III) chef de demi-brigade commandant la place de Perpignan, fut blessé grièvement quelques mois après, et ne rentra au service actif qu'en thermidor an VII. Il fit les campagnes de l'an VII et de l'an VIII à l'armée de l'Ouest, et fut nommé par Bernadotte commandant du département d'Indre-et-Loire. Il passa, ans IX et X, à l'état-major du général Sahuguet, fut de nouveau blessé, et se retira dans son pays natal, d'où il repartit, le 17 mai 1808, pour l'Espagne. Chef d'état-major de la division Gobert, il fut compris dans la capitulation de Baylen, s'échappa des mains des Anglais, redevint chef d'état-major du corps d'armée de Catalogne, et, en 1814, fit partie de l'armée d'Aragon et de Catalogne au quartier général à Lyon.

A la chute de Napoléon, il rentra dans ses foyers, et fut élu, le 14 mai 1815, représentant de l'arrondissement d'Aurillac à la Chambre des Cent-Jours, par 70 voix (120 votants, 170 inscrits). Très dévoué à la dynastie impériale, il resta, après cette courte législature, maire d'Arpajon et conseiller de l'arrondissement d'Aurillac, ouvrit toujours sa maison et sa bourse aux proscrits de l'empire, et dut, à plusieurs reprises, subir des visites domiciliaires. Admis à la retraite, le 26 juin 1831, comme colonel d'état-major en non-activité, il mourut deux ans après. Officier de la Légion d'honneur.