Hubert, Antoine Wandelaincourt

1731 - 1819

Informations générales
  • Né le 28 avril 1731 à Rupt-en-Woëvre ( - Généralité de Metz France)
  • Décédé le 30 décembre 1819 à Belleville (Meuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 4 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Haute-Marne
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Haute-Marne
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né à Rupt-en-Woëvre (Généralité de Metz) le 28 avril 1731, mort à Belleville (Meuse) le 30 décembre 1819, il entra dans les ordres, et devint préfet du collège royal de Verdun, puis précepteur des fils du duc de Clermont-Tonnerre. Ce dernier lui fit obtenir ensuite une place de sous-directeur à l'Ecole militaire; mais Wandelaincourt quitta bientôt cette situation et fut promu curé de Planrupt, diocèse de Châlons-sur-Marne.

Partisan de la Révolution dans laquelle il ne voyait « qu'un moyen de faire refleurir la belle latinité », il prêta le serment ecclésiastique, fut élu, le 28 mars 1791, évêque constitutionnel de la Haute-Marne, et, le 4 septembre 1792, premier député suppléant de ce département à la Convention, par 151 voix sur 405 votants.

Appelé à siéger dès le début, en remplacement de M. Dreven non acceptant, il siégea parmi les modérés, et répondit au 3e appel nominal, dans le procès du roi :

« Je demande que le ci-devant roi soit banni après la guerre. »

Il s'abstint sur l'appel et se prononça pour le sursis.

Il abjura, comme beaucoup d'autres, ses fonctions de prêtre, mais refusa d'assister à la fête de la Raison à Notre-Dame le 10 novembre 1793.

Elu, le 23 vendémiaire an IV, au Conseil des Cinq-Cents par le département de la Haute-Marne, avec 153 voix sur 216 votants, et par le département de l'Aveyron avec 170 voix sur 269 inscrits, il opta pour la Haute-Marne, ne prit part à aucun débat important, et sortit du Conseil en l'an VI.

Nommé ensuite garde-magasin du Timbre, puis employé à la Bibliothèque nationale, il remit sa démission d'évêque au Concordat, accepta les fonctions de curé de Montbard, et finit par se retirer dans la maison de campagne qu'il possédait à Belleville près de Verdun.

On a de lui :
- Cours de philosophie, d'histoire naturelle et de morale ;
- Histoire des Arts ;
- Cours d'éducation à l'usage des demoiselles et des jeunes gens qui ne veulent pas apprendre le latin, etc.