Louis, Joseph, Marie Warenghien de Flory
1741 - 1824
- Informations générales
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- Né le 11 mars 1741 à Douai ( - Généralité de Lille France)
- Décédé le 11 janvier 1824 à Douai (Nord - France)
1741 - 1824
Représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Douai (Généralité de Lille) le 11 mars 1741, mort à Douai (Nord) le 11 janvier 1824, « fils de Louis-Joseph Warenghien, conseiller secrétaire du roy, maison et couronne de France, en la chancellerie près la cour du parlement de Flandre, et de dame Angélique-Henriette-Josèphe Cuvelier », il fit ses études et son droit à Douai, et fut reçu avocat au parlement de Flandre en 1761.
Conseiller au parlement quatre ans après, suspendu lors de l'édit du chancelier Maupeou (août 1771), il fit partie du conseil supérieur qui remplaça le parlement de Douai, et fut réintégré dans son siège de conseiller au rétablissement des parlements (23 novembre 1774).
Chargé de la rédaction du cahier des doléances de la noblesse en 1788, il devint, en 1790, après la suppression des parlements, procureur général syndic du département du Nord, puis, le 15 février 1792, commissaire du roi près le tribunal criminel du département. Ces fonctions ayant été supprimées par la loi du 8 août 1792, il se renferma dans ses attributions d'administrateur des hospices, fut arrêté comme suspect sous la Terreur, remis en liberté après le 9 thermidor, et nommé agent national en Belgique.
De retour en France en 1795, il redevint procureur-général syndic du département du Nord, et dut résigner ses fonctions en octobre de la même année, comme parent d'émigré. Lui-même fut inscrit sur la liste, mais parvint à s'en faire rayer. Nommé, en l'an VIII, membre et président du conseil général du Nord, il fut appelé, le 13 novembre 1803, aux fonctions de premier président par intérim de la cour d'appel de Douai, fut créé chevalier de la Légion d'honneur (29 mai 1810), chevalier de l'Empire (16 décembre suivant), et baron (15 février 1813).
En 1811, les deux collèges électoraux de Douai et de Lille l'avaient élu candidat au Corps législatif, et, la même année, il avait été nommé procureur général près la cour de Douai. Premier président à la même cour (14 mai 1813), il conserva ses fonctions sous la Restauration, et fut élu, le 12 mai 1815, représentant du grand collège du Nord à la Chambre des Cent-Jours, par 33 voix sur 59 votants.
La seconde Restauration le priva de ses fonctions judiciaires, et finit par lui accorder, sans l'honorariat, une pension de 6 000 francs.
Membre de la Société d'agriculture du Nord.