Louis, Joseph Richou
1748 - 1839
- Informations générales
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- Né le 13 janvier 1748 à Bouillé-Loretz ( - Généralité de Poitiers France)
- Décédé le 5 janvier 1839 à Thouars (Deux-Sèvres - France)
1748 - 1839
Membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, né à Bouillé-Loretz (Généralité de Poitiers) le 13 janvier 1748, mort à Thouars (Deux-Sèvres) le 5 janvier 1839, il était, lors de la Révolution, avocat aux Andelys.
Administrateur de ce district et maire de Gisors, il fut élu, le 5 septembre 1792, par le département de l'Eure, le 5e sur 11, membre de la Convention avec 418 voix (581 votants). Il siégea à droite, et, dans le procès du roi, il opina en ces termes : « Citoyens, je suis persuadé, je suis convaincu que la mort de Louis XVI sera la source des plus grands malheurs pour ma patrie. D'après cette opinion, je me regarderais comme indigne du nom de citoyen si je votais pour son supplice. Je vote donc pour la détention de Louis pendant la guerre et son bannissement à la paix. »
Les relations de Richou avec les Girondins et son modérantisme le firent arrêter le 3 octobre 1793 sur proposition de Duroy qui informa l'Assemblée de la correspondance coupable que Richou aurait entretenue avec son département. Il fut rappelé à la Convention le 18 frimaire an III, prit part à plusieurs discussions, parla sur les comptes de Pache et de Bouchotte, et fut envoyé en mission dans les départements du Haut et du Bas-Rhin. Il écrivit de là à l'Assemblée pour la féliciter de sa victoire sur les Jacobins en prairial an III.
Réélu, le 23 vendémiaire an VI, député du Haut-Rhin au Conseil des Anciens par 84 voix (186 votants), Richou parla sur les monnaies, les tabacs, les patentes, les contributions directes, etc., et fut secrétaire du Conseil.
Inscrit, au 18 fructidor an V, sur la liste des déportés, il en fut rayé peu de temps après, et ne joua plus, jusqu'à sa mort, aucun rôle politique.
Date de mise à jour: janvier 2020