Antoine, Simon Durrieu

1775 - 1862

Informations générales
  • Né le 20 juillet 1775 à Grenade-sur-l'Adour ( - Généralité d'Auch et Pau - France)
  • Décédé le 7 avril 1862 à Saint-Sever (Landes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 31 janvier 1834 au 25 mai 1834
Département
Landes
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Landes
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Landes
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Landes
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 13 août 1845
Département
Landes
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 11 mai 1851 au 2 décembre 1851
Département
Landes
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1845, pair de France, représentant du peuple à l'Assemblée législative en 1851, né à Grenade-sur-l'Adour (Généralité d'Auch et Pau, France) le 20 juillet 1775, mort à Saint-Sever (Landes) le 7 avril 1862, il fit ses études au séminaire d'Aire, et en sortit en 1793, pour se rendre, avec le corps des gardes nationaux de Bayonne, sur les bords de la Bidassoa.

Il devint capitaine des volontaires basques et entra, en 1795, dans l'armée des Pyrenées-Orientales. Après le traité de Bâle, il fit campagne en Italie, puis en Egypte, et se distingua à la bataille des Pyramides. Mais sa santé l'obligea à revenir en France, d'où il repartit pour assister aux combats d'Engen, de Moeskirch, de Biberach, de Marengo, du Mincio et de Caldiero. Il n'obtint qu'en 1807 le grade de chef de bataillon, conquit celui de colonel à Wagram, et fut promu général de brigade pour les talents dont il fit preuve dans la défense de Glogau, à Lützen et à Bautzen.

Le 21 avril 1811, Durrieu avait été présenté à Napoléon, qui le fit (9 mai) chevalier de l'Empire. A son retour à Paris, il remplit les fonctions de chef de division au ministère de la guerre. Les Cent-Jours le rappelèrent à l'activité; la général Durrieu fut à Fleurus et à Waterloo.

Rallié à la Restauration, il fut nommé en 1818, un des seize maréchaux de camp du corps royal d'état-major, et élevé, en 1829, au grade de général de division. Sa carrière militaire ne fut pas interrompue par le gouvernement de juillet. Chargé du commandement de la division d'Ajaccio, il reçut le titre d'inspecteur général d'infanterie en 1833.

Enfin le 3e collège de son département d'origine, Saint-Sever, l'appela, le 31 janvier 1834, par 117 voix sur 161 votants et 270 inscrits, à remplacer M. Brethous-Peyron, démissionnaire. Il fit partie de la majorité, obtint sa réélection le 21 juin de la même année, au renouvellement général, par 105 voix (166 votants, 272 inscrits), contre 30 voix à Jacques Laffitte et 29 à M. Laurentin, et, toujours candidat du gouvernement, fut encore renommé: le 4 novembre 1837, par 125 voix (190 votants, 318 inscrits), contre 59 voix à M. Lasserre; le 2 mars 1839, par 128 voix (185 votants, 320 inscrits); et le 9 juillet 1842, par 132 voix (188 votants, 316 inscrits).

Le baron Durrieu fut nommé pair de France le 14 août 1845. Au Luxembourg comme au Palais-Bourbon, il appuya la politique gouvernementale. Le 30 mai 1848, il fut mis à la retraite d'office en qualité de général de division, et il semblait avoir quitté définitivement la vie parlementaire, lorsque le scrutin du 11 mai 1851, motivé par la mort de Frédéric Bastiat, le fit représentant des Landes à l'Assemblée législative, par 17,802 voix (29,267 votants, 55,303 inscrits), contre 10,052 à M. Duclerc, ancien représentant. Il prit place à la droite de l'Assemblée et vota avec elle jusqu'au 2 décembre. Grand officier de la Légion d'honneur du 5 janvier 1834.