Emmanuel, Ferdinand de Villeneuve-Bargemont

1777 - 1835

Informations générales
  • Né le 25 décembre 1777 à Grasse ( - Généralité de Provence - France)
  • Décédé le 26 janvier 1835 à Grasse (Var - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 17 août 1822
Département
Basses-Alpes
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1822 au 24 décembre 1823
Département
Basses-Alpes
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Basses-Alpes
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1820 à 1827, né à Grasse (Généralité de Provence, France) le 25 décembre 1777, mort à Grasse (Var) le 26 janvier 1835, « fils de Joseph de Villeneuve-Bargemont, chevalier, et de dame Anne-Josèphe-Sophie de Bausset de Roquefort », chevalier de Malte dès sa naissance, il était élève au corps royal de la marine en 1790, et fit campagne sur divers bâtiments de guerre jusqu'au 31 mars 1792, date à laquelle il émigra.

Revenu en France peu après le 18 fructidor, il s'engagea au 7e hussards le 21 vendémiaire an VII, passa aux guides d'Italie le 1er ventôse an VII, et rentra de nouveau dans la marine comme enseigne, le 18 germinal an VIII. Le 8 janvier 1802, il fut autorisé à rester dans ses foyers, et fut nommé, le 24 juin 1805, inspecteur de la régie des droits réunis.

Après les revers de la campagne de Russie, son zèle royaliste s'éveilla tout à coup. En 1814, il s'opposa à l'exécution des ordres du maréchal Soult, et alla au-devant de Wellington. Nommé sous-préfet de Castellane le 27 janvier 1815, il tenta en vain de s'opposer à la marche de Napoléon, quitta alors sa sous-préfecture, et rejoignit le duc d'Angoulême, qui le nomma préfet par intérim des Basses-Alpes (17 mars 1815).

Sa conduite ayant paru suspecte aux royalistes, il fut appelé à Paris, après Waterloo, pour se justifier ; il y réussit et fut nommé à la préfecture des Basses-Alpes (14 juillet 1815). Successivement préfet des Pyrénées-Orientales (21 juillet 1818), de la Nièvre (26 juin 1822), de la Somme (21 juin 1826), il avait été :
- le 13 novembre 1820, élu député du grand collège des Basses-Alpes, par 109 voix (177 votants, 238 inscrits), contre 58 à M. Thomas,
- réélu, le 13 novembre 1822, par 118 voix (152 votants, 233 inscrits),
- et réélu le 25 février 1824, par 81 voix (158 votants, 206 inscrits).

Il siégea constamment parmi les ministériels, donna sa démission de préfet le 3 août 1830, et fut admis à la retraite le 11 janvier 1831, avec une pension de 5 346 francs.