Jean, Antoine Archier

1752 - 1795

Informations générales
  • Né le 6 juillet 1752 à Saint-Chamas ( - Généralité de Provence France)
  • Décédé le 4 octobre 1795 à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 31 août 1791 au 20 septembre 1792
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Majorité réformatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, né à Saint-Chamas (Généralité de Provence), le 6 juillet 1752, mort à Saint-Chamas, le 4 octobre 1795, il était administrateur des Bouches-du-Rhône, maire de Saint-Chamas en 1790 et résidait à Saint-Chamas, quand il fut élu, le 31 août 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, par 373 voix sur 598 votants.

Il fit le 26 janvier 1792, un rapport relatif aux faux assignats remis aux receveurs de districts et conclut, au nom du Comité des assignats et monnaies, en proposant de décréter que, dès qu'une falsification serait découverte, il serait dressé, par les soins du commissaire de la caisse de l'Extraordinaire, et par les préposés à la fabrication, procès-verbal des signes caractéristiques, et que ce procès-verbal serait envoyé aux receveurs et rendu public. L'Assemblée vota l'ajournement.

Le 6 mars, l'Assemblée venant de recevoir des dépêches importantes du département des Bouches-du-Rhône, où des troubles s'étaient produits, Archier fournit à ce sujet des explications. La ville de Marseille avait eu à se plaindre de la conduite « du régiment d'Ernest, suisse »; elle réclama son éloignement, mais on ne l'envoya qu'à Aix; en même temps, le directoire du département refusait à la commune de Marseille la permission d'acheter des armes pour la garde nationale. De là, une vive émotion dans la population; des citoyens se rendirent à Aix, désarmèrent les soldats, et l'ordre fut troublé.

Archier intervint encore, le 13 mars, pour combattre le décret d'accusation proposé contre le directoire d'Arles, qui avait laissé mettre la ville sur le pied de guerre. L'Assemblée décida de mander à sa barre les membres du directoire du district et de celui du département.

Archier était, à sa mort, commissaire de l'armée de la Moselle.