Philippe, René Bardou-Boisquetin
1754 - 1816
- Informations générales
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- Né le 8 février 1754 à Savigné-l'Evêque ( - Généralité de Tours - France)
- Décédé le 3 juin 1816 à Paris (Seine - France)
1754 - 1816
Député à l'Assemblée législative de 1791 et membre du Conseil des Cinq-Cents, né à Savigné-l'Evêque (Généralité de Tours, France), le 8 février 1754, de Philippe Bardou, maître chirurgien et de Marie Marguerite Allard, mort à Paris, le 3 juin 1816, il était cultivateur à Sillé-le-Guillaume avant la Révolution, et procureur syndic du district de Fresnay, quand il fut élu, le 4 septembre 1791, député de la Sarthe à l'Assemblée législative par 260 voix sur 348 votants.
À la séance du 21 février 1792, un pétitionnaire, M. Hupier, ayant été admis à la barre de l'Assemblée, se plaignit « de M. Bardou-Boisquetin, relativement à un domaine national que ce dernier s'est adjugé au mépris de la loi qui défend aux administrateurs de se faire des adjudications, et au préjudice de l'exposant qui avait surenchéri pour cette acquisition. Il se plaint d'un jugement du tribunal du district qui a confirmé l'arrêté du département de la Sarthe contre le pétitionnaire. » L'Assemblée renvoya la pétition au pouvoir exécutif, et Bardou-Boisquetin répondit par la lettre suivante (mars 1792) :
« J'ai été méchamment calomnié par M. Hupier, dans une pétition qu'il a faite à l'Assemblée, le 21 février, et dont vous avez rendu compte le 24. Mon silence sert de réponse à la diatribe. Le département de la Sarthe, le tribunal du district de Fresnay m'ont rendu justice. Je l'obtiendrai partout. Mon ennemi aura beau faire, l'honnête homme n'a rien à craindre.
BARDOU-BOISQUETIN, député du département de la Sarthe à l'Assemblée nationale. »
Elu le 24 vendémiaire an IV, et réélu le 25 germinal an VII par le même département au Conseil des Cinq-Cents, il y prit souvent la parole, pour faire voter des félicitations aux habitants de Beaumont-sur-Sarthe, qui avaient repoussé les Vendéens, pour demander vengeance des crimes commis par les contre-révolutionnaires, entre autres de l'assassinat de Maguin envoyé par le directoire dans son département, pour augmenter les troupes républicaines dans l'Ouest, pour mettre en jugement les autorités du Mans complices de l'occupation de la ville par les Chouans, pour punir le fanatisme des prêtres, etc.
Le 18 brumaire mit fin à sa carrière politique.
Date de mise à jour: janvier 2019