François, Adolphe, Léon Carnot
1872 - 1960
- Informations générales
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- Né le 22 février 1872 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 24 décembre 1960 à Paris (Seine - France)
1872 - 1960
Né le 22 février 1872 à Paris, mort le 24 décembre 1960 à Paris.
Député de la Côte-d'Or de 1902 à 1910. Député de la Seine-et-Oise de 1910 à 1914.
Frère du précédent, François Carnot fit ses études au Lycée Janson de Sailly, à l'Ecole Monge puis à l'Ecole Centrale de Paris, où il obtint en 1896 le diplôme d'ingénieur des Arts et Manufactures. En 1897 il fut nommé délégué général des musées centennaux et contribua à préparer l'exposition universelle de 1900. Elu membre du Conseil général de Nolay (Côte-d'Or) en 1901 - (en remplacement de son frère Ernest) il battit le député sortant M. Jean-Baptiste Guéneau lors des élections générales législatives du 27 avril 1902 - par 6.551 voix contre 5.586- dans la deuxième circonscription de Beaune (Côte-d'Or), au premier tour de scrutin.
Inscrit au groupe progressiste, il fut Secrétaire de la Chambre (1904 et 1905) et membre de diverses commissions spéciales. Il intervint, notamment, dans le débat sur le projet de loi concernant la séparation des Eglises et de l'Etat : au nom de quelques uns de ses collègues, et en son nom personnel il déclara que ses amis et lui voteraient le projet « dans un esprit d'entente et d'apaisement », bien qu'il ne leur donnât point toute satisfaction.
Il fut réélu aux élections générales du 6 mai 1906, au premier tour de scrutin dans la même circonscription, avec un nombre de voix en légère diminution (6.090 voix) celles de son adversaire M. Guéneau ayant au contraire augmenté (5.749). Membre de diverses commissions, il s'intéressa en particulier aux problèmes du vin. En 1907 il déposa un ordre du jour favorable au Gouvernement au cours de la discussion des interpellations sur les affaires marocaines : MM. Boni de Castellane et Edouard Vaillant avaient dénoncé, pour des raisons différentes, « la politique de conquête » de la France au Maroc, mais l'ordre du jour de François Carnot fut adopté.
Lors des élections générales du 24 avril 1910 il changea de circonscription : 6.160 électeurs d'Etampes (S.-et-O.) le choisirent comme député, sur 10.444 votants, au premier tour de scrutin, son principal adversaire, M. Milhaud, n'en ayant obtenu que 2.396.
Il fut membre de la Commission des affaires extérieures, des protectorats et des colonies, et de la Commission d'enquête sur l'affaire Rochette. S'intéressant au renouveau de l'art décoratif en France il devint en 1910 président de l'Union centrale des arts décoratifs. Il déposa une proposition de loi tendant à organiser en 1915 à Paris une exposition internationale des arts décoratifs.
Il abandonna alors la carrière politique. Membre du Conseil des Musées nationaux il fut l'animateur de la grande exposition internationale de 1925. Il dirigea la manufacture des Gobelins de 1932 à 1937, et lui donna une orientation nouvelle (modernisation des techniques, appel à des artistes modernes). Il fonda le musée Fragonard de Grasse. Il fut président du jury de l'Exposition de 1937.
Il mourut à Paris le 24 décembre 1960, à 88 ans.
Il était Commandeur de la Légion d'Honneur, Officier d'Académie, Chevalier du Mérite agricole, et titulaire de nombreuses décorations étrangères.
Il avait épousé Valentine Chiris. Il possédait une admirable collection de verreries françaises et de faïences du Midi.
Né le 22 février 1872 à Paris
Décédé le 24 décembre 1960 à Paris
Député de la Côte-d'Or de 1902 à 1910
Député de la Seine-et-Oise de 1910 à 1914
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 878)
Retiré de la vie politique, François Carnot n'exerce plus aucun mandat.