Jean, Paulin, Hippolyte Carnot

Né le 13 juillet 1881 à Paris.

Député de la Charente de 1924 à 1928.

Fils d'Adolphe Carnot, inspecteur général des mines, membre de l'Institut, neveu du président Sadi-Carnot, petit-fils d'Hippolyte Carnot et, du côte maternel, de Jean-Jacques Durieu, député républicain du Cantal, Jean Carnot entre second à l'Ecole nationale supérieure des Mines ; il est également ingénieur électricien et licencié en droit.

En 1912 il publie, en collaboration, un ouvrage sur « Les sources de l'énergie calorifique ».

Conseiller général de la Charente depuis 1908, vice-président du parti républicain démocratique et social, M. Jean Carnot se présente, dans le département de la Charente, aux élections générales législatives du 11 mai 1924, sur la liste de concentration républicaine. Second de liste il obtint cependant le nombre de voix le plus élevé - 20.995 sur 81.083 votants et fut le seul élu de sa tendance, à la plus forte moyenne. Inscrit au groupe de la gauche républicaine il devint membre de la Commission des travaux publics, de la Commission de l'armée, de la Commission du travail, vice-président de la Commission des mines et de la force motrice.

Il déposa une proposition de loi tendant à réduire de six mois la durée du service militaire de tous les fils de famille nombreuses ayant cinq frères ou sœurs vivants plus jeunes qu'eux (1925). Il fut rapporteur d'un certain nombre de textes concernant notamment: les distributions d'énergie électrique (1925) le régime international des voies ferrées (1925) l'emploi obligatoire des mutilés (1927). Il prit part à la discussion du budget de 1925 en ce qui concerne l'établissement de l'impôt sur le revenu (1925).

De nouveau candidat aux élections générales du 22 avril 1928, dans la circonscription de Confolens, il fut battu par M. Edouard Pascaud qui obtint 7.934 voix sur 15.007 votants, contre 6.637 à lui-même

Il abandonna alors la vie publique.

Il partage son temps entre son appartement de la rue de Solferino, à Paris, et sa propriété de Savignac, par Chabanais (Charente).

Il fut président de l'Union des sociétés de tir de France, président de l'Union internationale de tir, président de l'Union des sociétés de gymnastique de France, et président de nombreuses sociétés industrielles et meunières.

En 1939 il fut nommé Secrétaire général du Service des recherches scientifiques au Ministère de l'Armement.

Il est Officier de la Légion d'Honneur et Commandeur de nombreux ordres étrangers.

Il avait épousé Geneviève Merillon, fille du député de la Gironde, décédée en 1962.