François, Marie Cailhasson

1758 -

Informations générales
  • Né le 26 septembre 1758 à Revel ( - Généralité de Toulouse - France)
  • Décédé à une date inconnue

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 4 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Haute-Garonne
Groupe
Majorité réformatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, né à Revel (Généralité de Toulouse, France) le 26 septembre 1758, il fut président du département de la Haute-Garonne, avant d'être élu, le 4 septembre 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, par 360 voix sur 472 votants.

Dans la séance du 3 avril 1792, il fit un long et important discours sur les causes du discrédit des assignats et sur les moyens d'y remédier « On peut diviser, dit-il, en deux classes bien distinctes les causes du discrédit des assignats ; les unes sont matérielles, les autres doivent leur existence aux circonstances politiques ou nous nous trouvons, aux efforts des mécontents pour détruire notre crédit et égarer l'opinion. » Il conclut en observant qu'il ne convenait de retirer qu'avec « une sage mesure et une circonspection extrême, » les assignats de la circulation, et proposa un emprunt national.

Le 27 avril, au nom des comités de l'ordinaire et de l'extraordinaire des finances, il demanda et fit voter l'émission de 300 millions d'assignats, spécialement destinés aux frais de la guerre et aux besoins de la trésorerie nationale.

Le 15 mai, il appuya, contrairement à l'avis de Tronchon, la suspension des remboursements, « pour ne pas multiplier les assignats et épuiser nos ressources. »

Enfin, le 12 juin, il présenta encore un long rapport sur le mode de paiement des biens nationaux.

Le 21 juin, Cailhasson fit, sans succès, à l'Assemblée la motion de se transporter au château des Tuileries pour défendre le roi contre un « rassemblement armé », qui venait d'être signalé par le procureur général-syndic du département de Paris, Roederer. Il ne fit pas partie d'autres législatures.

Date de mise à jour: avril 2012