Mathieu Depère

1746 - 1825

Informations générales
  • Né le 10 octobre 1746 à Mézin ( - Généralité de Bordeaux - France)
  • Décédé le 6 décembre 1825 à Toulouse (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 31 août 1791 au 20 septembre 1792
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Majorité réformatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, au Conseil des Anciens, membre du Sénat conservateur, pair de France, né à Mézin (Généralité de Bordeaux, France), le 10 octobre 1746, mort à Toulouse (Haute-Garonne), le 6 décembre 1825, il se montra partisan de la Révolution, et fut nommé vice-président de l'administration départementale de Lot-et-Garonne en 1790.

Le 31 août 1791, ce département l'élut député à l'Assemblée législative, le 1er sur 9, par 228 voix sur 366 votants. Il siégea dans la majorité, fit partie du comité des contributions, et ne joua qu'un rôle secondaire.

Il se tint à l'écart pendant la période révolutionnaire, et fut élu, le 24 vendémiaire an IV, député de Lot-et-Garonne au Conseil des Anciens par 174 voix; il se mêla aux discussions financières et provoqua le rétablissement de la loterie ; il devint secrétaire (7 brumaire an VII), puis président (2 germinal suivant) de l'assemblée.

Réélu au même Conseil, le 27 germinal an VII, il prêta tout son concours à Bonaparte au moment du coup d'Etat de brumaire, fit partie, le 19, de la commission intermédiaire chargée du pouvoir législatif, fut nommé, le 4 nivôse suivant, membre du Sénat conservateur, puis membre de la Légion d'honneur (9 vendémiaire an XII), et commandeur de l'ordre (25 prairial suivant). Créé comte de l'Empire le 26 avril 1808, il fut chargé en 1809 d'une mission relative à l'agriculture dans les Laudes.

En avril 1814, il vota la déchéance de l'Empereur, et fut nommé pair de France par Louis XVIII, le 4 juin 1814. Il se tint à l'écart pendant les Cents-jours, rentra à la Chambre haute à la seconde Restauration, vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, et siégea parmi les monarchistes constitutionnels jusqu'à sa mort.