Eléonore, Marie Desbois de Rochefort

1749 - 1807

Informations générales
  • Né le 28 avril 1749 à Paris ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 5 septembre 1807 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 31 août 1791 au 20 septembre 1792
Département
Somme
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, né à Paris (Généralité de Paris), le 28 avril 1749, mort à Paris (Seine), le 5 septembre 1807, il entra dans les ordres, se fit recevoir docteur en Sorbonne, et devint, avant la Révolution, vicaire-général de l'évêque de la Rochelle, puis curé de Saint André des arts à Paris, où il se signala par sa charité envers les pauvres.

Partisan prononcé des idées nouvelles, il fut élu évêque constitutionnel de la Somme ; le 31 août 1791, ce département le nomma député à l'Assemblée législative, le 5e sur 17, par 258 voix sur 452 votants. Il siégea parmi les modérés, et refusa, le 8 août 1791, de mettre La Fayette en accusation : le lendemain, il adressa au président de l'Assemblée, la lettre suivante :

« Paris, le 9 août 1792,

« Hier, après la séance, passant par la galerie des Feuillants, je fus investi par un nombre assez considérable de citoyens; après avoir été longtemps exposé à leurs insultes, j'ai été meurtri de coups ; on m'a volé une boîte, ma canne et mon portefeuille; cependant il s'est trouvé dans la foule quelques hommes honnêtes qui ont facilité ma retraite ou ma fuite.

DESBOIS DE ROCHEFORT. Député de la Somme. »

Emprisonné pendant près de deux ans, sous la Terreur, il perdit presque la vue en prison, et, après avoir été mis en liberté, fonda à Paris « l'imprimerie chrétienne » qui travailla surtout pour les membres du clergé.

Il remit sa démission d'évêque au moment du Concordat.

On a de lui :
- Mémoires sur les calamités de l'hiver de 1788-89 :
- Lettre pastorale (1791)
- Lettre d'interdiction du second concile national (1800) ;
- Annales de la religion (1795-1803), etc.