Olivier, François Glais-Bizoin
- 1801
- Informations générales
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- Décédé le 3 mai 1801 à Merléac (Côtes-du-Nord - France)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
- Régime politique
- Révolution
- Législature
- Assemblée nationale législative
- Mandat
- Du 11 septembre 1791 au 20 septembre 1792
- Département
- Côtes-du-Nord
- Groupe
- Modérés
Biographies
Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)
Député en 1791, né à Saint-Thélo (Généralité de Bretagne nord, France), en 1742, de François Glais et Suzanne Priat, mort à Bizoin, commune de Merléac (Côtes-du-Nord) le 3 mai 1801, d'une riche famille du pays, il était fils d'un négociant en toiles de Saint-Thélo.
Négociant à Bizoin, il fut élu, le 11 septembre 1791, député des Côtes-du-Nord à l'Assemblée législative, le 6e sur 8, par 222 voix sur 333 votants.
Membre du comité du commerce, il ne joua qu'un rôle secondaire dans l'Assemblée ; le Moniteur ne mentionne pas son nom.
M. R. Kerviler, à qui l'on doit la première notice parue sur ce législateur (celle-ci est la seconde), cite de lui une lettre du 16 août 1792, dans laquelle il annonce que le roi et sa famille se sont réfugiés à l'Assemblée : « Ils en ont entendu de drôles, » ajoute-t-il.
Après la session, il fut élu membre du district de Loudéac, reçut chez lui, (juillet 1793) quelques Girondins en fuite, et fut emprisonné de ce chef sous la Terreur.
La chute de Robespierre le rendit à la liberté ; il rentra dès lors dans la vie privée.