Pierre Mourain

1740 - 1793

Informations générales
  • Né le 29 février 1740 à Bourgneuf-en-Retz ( - Généralité de Bretagne sud France)
  • Décédé le 24 mars 1793 à Bourgneuf-en-Retz (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 1er septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Majorité réformatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, né à Bourgneuf-en-Retz (Généralité de Bretagne sud) le 29 février 1740, mort à Bourgneuf-en-Retz (Loire-Inférieure) le 24 mars 1793, fils de Pierre Mourain, notaire et procureur au duché de Retz, et de Juliette Rousseau, il était avocat à Bourgneuf et contrôleur des actes ayant la Révolution.

Maire de Bourgneuf en 1789, administrateur du département en 1790, il publia, en janvier 1791, une Lettre à mes concitoyens des campagnes, qui n'était que l'apologie de la constitution civile du clergé. L'administration départementale le chargea, en mai suivant, d'obliger les religieuses de la maison des Couëts, à Nantes, à recevoir l'évêque constitutionnel Minée; mais la supérieure, Mme de la Roussière, lui demanda simplement quelle loi, depuis la liberté des cultes, lui ordonnait de recevoir l'évêque, et l'obligeait à être catholique constitutionnelle. Mourain ne put qu'en référer à ses collègues et ceux-ci à l'Assemblée nationale.

Elu, le 1er septembre 1791, député de la Loire-Inférieure à l'Assemblée législative, le 1er sur 8, par 183 voix sur 286 votants, il siégea dans la majorité, parla contre les prêtres non assermentés, et fut membre du comité des assignats et monnaies; le 3 septembre 1792, il annonça que ses deux fils « n'avaient pu être témoins des dangers de la patrie sans se sentir pressés du besoin de voler à sa défense », et déposa un assignat de 300 livres pour être employé à leur équipement.

Après la session, il vivait à Bourgneuf, dont il était toujours maire, quand les insurgés vendéens s'emparèrent de la ville. Mourain fut fusillé par eux.