Henri, Paul, Irénée Reboul

1763 - 1839

Informations générales
  • Né le 21 juillet 1763 à Pézenas ( - Généralité de Montpellier - France)
  • Décédé le 17 février 1839 à Pézenas (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 7 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Hérault
Groupe
Majorité réformatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, né à Pézenas (Généralité de Montpellier, France), le 21 juillet 1763, de Jacques Reboul, négociant, et de Marie Anne Mazel, mort à Pézenas (Hérault) le 17 février 1839, il fit ses études chez les Oratoriens de Lyon, son droit à Toulouse et s'occupa ensuite particulièrement de chimie.

Membre de l'Académie des sciences de Toulouse en 1784, il alla à Paris l'année suivante, y fit la connaissance de Lavoisier, chez qui il habita, et devint, en 1788, correspondant de l'Académie des sciences.

Partisan de la Révolution, il fut nommé, en 1790, administrateur de l'Hérault, et élu, le 7 septembre 1791, député de son département à l'Assemblée législative, le 6e sur 9, par 230 voix (432 votants) ; membre du comité des secours publics, commissaire à l'inventaire des meubles de la couronne, il proposa une motion en faveur de Rochambeau, accusa Narbonne de dilapidation, parla sur le traitement des religieux et sur la déportation des prêtres non assermentés, sur le divorce et la fonte des petites monnaies, et fut rapporteur du projet sur la création d'un musée national et l'un des cinq commissaires chargés de l'organiser.

Après la session, il se rendit auprès de son ami le général Dagobert, à l'armée des Pyrénées-Orientales, et, suspect sous la Terreur, se réfugia à Barcelone, puis à Gênes, où il fit de la peinture pour vivre.

Après les préliminaires de Léoben, Bonaparte, sur la recommandation de Saliceti, le nomma administrateur de la Lombardie, puis l'envoya à Rome comme agent général des finances. Dans cette ville, il dépensa sa fortune à réunir une collection artistique qu'il dut revendre plus tard.

Sous la Restauration, il exploita sans succès un établissement de produits chimiques à Pézenas, et put, à grande peine, tirer de la vente des objets d'art qu'il avait rapportés d'Italie de quoi suffire à ses besoins.

Membre de la Société géologique de France et de la Société Ramond, il a publié : Essai d'analyse politique sur la Révolution française et la Charte de 1830 (1831); Essai de géologie descriptive et historique (Paris, 1835); Géologie de l'époque quaternaire et introduction à l'histoire ancienne (1833); il a en outre collaboré aux Annales des sciences naturelles, aux Bulletins de la Société de géographie et de la Société géologique de France.

Date de mise à jour: juin 2019