André, Charles Membrède
1758 - 1831
- Informations générales
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- Né le 4 novembre 1758 à Maestricht (Pays-bas)
- Décédé le 25 octobre 1831 à Aix-la-Chapelle (Rhénanie - Royaume de Prusse)
1758 - 1831
Député au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif de 1807 à 1814, né à Maëstricht (Hollande) le 4 novembre 1758, mort à Aix-la-Chapelle (Rhénanie, Royaume de Prusse), « fils de très savant monsieur Jean-Pierre Membrède, échevin de Maëstricht, et de dame Anne-Elisabeth Limpens », il était avocat dans sa ville natale, et y avait plaidé avec succès, quand éclata la révolution de Belgique. Il s'en déclara partisan, devint bourgmestre de Maëstricht et, après la conquête du pays par les armées françaises, fut élu administrateur du département de la Meuse-Inférieure.
Elu par ce même département, le 23 germinal an VI, député au Conseil des Cinq-Cents, il fut plusieurs fois secrétaire de l'Assemblée, parla sur la réduction des cantons et sur les impositions, et protesta contre la mise en état de siège de Vanloo et de Maëstricht.
D'abord hostile au 18 brumaire, il ne fut point appelé à faire partie du nouveau Corps législatif, mais il se rallia vite au fait accompli, fut nommé président du tribunal criminel de Maëstricht (16 messidor an VIII) et, le lendemain, 17 messidor, juge au tribunal d'appel du département.
Membre de la Légion d'honneur (25 vendémiaire au XII), il fut choisi par le Sénat conservateur, comme député de la Meuse-Inférieure au Corps législatif, le 7 mars 1807, et confirmé dans ce mandat le 6 janvier 1813.
L'empereur le créa chevalier de l'Empire le 28 mai 1809, et l'éleva aux fonctions de président de chambre à Liège, à la réorganisation des tribunaux le 24 avril 1811.
Lorsque l'invasion de 1814 détacha les provinces belges de la France, Membrède retourna dans son pays, et offrit ses services au nouveau roi des Pays-Bas, Guillaume d'Orange, qui les accepta.
Appelé à la seconde chambre des Etats-Généraux, il s'y fit remarquer par son dévouement au ministère hollandais, dont il défendit plusieurs fois avec talent les mesures oppressives contre les Belges, ce qui lui valut du roi le titre de président de la seconde chambre aux Etats-Généraux des Pays-Bas.