Pierre, François, Joseph Delneufcourt
1756 - 1827
- Informations générales
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- Né le 4 janvier 1756 à Mons (Pays-Bas autrichiens)
- Décédé le 8 avril 1827 à Mons (Pays-Bas)
1756 - 1827
député au Conseil des Anciens et au Corps législatif de l'an VIII à l'an XII, né à Mons (Pays-Bas autrichiens), le 4 janvier 1756, mort à Mons (Pays-Bas) le 8 avril 1827, était avocat à Mons. Très ardent partisan de la Révolution, il se présenta, le 22 janvier 1793, à la barre de la Convention, et donna communication de la pétition suivante signée par un grand nombre denses compatriotes: « Citoyens représentants d'un peuple généreux, quand vous offrîtes la liberté aux Belges, vous leur promîtes de l'affermir sur des bases inébranlables. Forts de votre puissante protection, nous avons brisé nos chaînes; mais nous avons pensé que les Belges, isolés et réduits à leurs propres forces, ne pourraient jamais se maintenir libres contre les efforts des despotes conjurés, et que bientôt la haine des tyrans parviendrait à nous replonger dans l'esclavage. Nous vous adressons nos vœux unanimes. Quelles que soient les manœuvres des intrigants, gardez-vous de les écouter; ils ne sont point investis de la confiance nationale. Nous avons député vers vous le citoyen Delneufcourt; lui seul est chargé de vous présenter les intentions amicales et fraternelles des habitants du Hainaut. Agréez nos offres, déclarez que nous formerons désormais un quatre-vingt-cinquième département. Fait à Mons, ville libre, le 13 janvier 1793. »
Lors de la réunion de la Belgique à la France, il devint administrateur du département de Jemmapes.
Elu, le 24 germinal an VI, député du département de Jemmapes au Conseil des Anciens, il fit rejeter, le 18 vendémiaire an VI, une résolution relative à la poste aux chevaux; appuya et fit adopter (22 brumaire) une proposition portant : « la culture, le commerce et la fabrication du tabac sont libres, moyennant une taxe spéciale : l'importation des tabacs fabriqués ou seulement préparés dans l'étranger demeure prohibée. » Le 2 brumaire an VII, il fut élu secrétaire de l'Assemblée. Il prêta son concours au coup d'Etat de brumaire, et, le 4 nivôse an VIII, fut nommé, par le Sénat conservateur, député du département de Jemmapes au nouveau Corps législatif. Il en sortit en 1804 devint, en 1807, juge au tribunal de première instance de Mons et occupa ces fonctions jusqu'à la chute de l'Empire (1814).