Jean, Valentin, Mathias Fabroni

1752 - 1822

Informations générales
  • Né le 13 février 1752 à Florence (Grand duché de Toscane)
  • Décédé le 17 décembre 1822 à Florence (Grand duché de Toscane)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 5 juillet 1809 au 4 juin 1814
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui en Italie

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

député au Corps législatif en 1809, né à Florence (Grand duché de Toscane) le 13 février 1752, mort à Florence (Grand duché de Toscane)le 17 décembre 1822, appartenait à une famille noble originaire de Plstoïe. Naturaliste distingué, il fut envoyé en France par le grand-duc Léopold pour y étudier les découvertes nouvelles, et, à son retour à Florence, fut nommé vice-directeur, puis directeur du cabinet de physique du grand-duc. Commissaire de la Toscane (1798) pour la vérification de l'unité des poids et mesures, il concourut à cette vérification, ainsi qu'à la fixation spéciale de l'unité de poids.En 1807, lors de la réunion de la Toscane à l'empire français, Fabroni dressa les tables de comparaison des mesures de son pays avec le mètre et ses dérivés, Après avoir reçu d'importantes missions scientifiques et politiques des divers gouvernements qui se succédèrent en Toscane au commencement du dix-neuvième siècle, il fut nommé par Napoléon, le 5 juillet 1809, député de l'Arno au Corps législatif, et reçut également le titre de chevalier de l'Empire, et les fonctions de maître des requêtes au Conseil d'Etat (1810) et de directeur des ponts et chaussées dans les départements au delà des Alpes : en cette qualité, il fit exécuter des travaux considérables. Après la restauration de la maison de Lorraine en Toscane, il se consacra à l'enseignement. Le chevalier Fabroni, dont les connaissances étaient très étendues, a composé un grand nombre d'ouvrages estimés sur l'agriculture et la botanique, l'économie politique et l'économie rurale, l'histoire naturelle, la chimie, la physiologie, la physique et l'archéologie. On a aussi de lui un Eloge de d'Alembert (1784).