Pierre Marec
1759 - 1828
- Informations générales
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- Né le 31 mars 1759 à Brest ( - Généralité de Bretagne nord France)
- Décédé le 23 janvier 1828 à Paris (Seine - France)
1759 - 1828
Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-cents, né à Brest (Généralité de Bretagne nord) le 31 mars 1759, mort à Paris (Seine) le 23 janvier 1828, il était, lors de la Révolution, commis au contrôle de la marine à Brest.
Il devint, en 1790, substitut du procureur de la commune, puis secrétaire général du département, et fut élu, le 14 septembre 1791, député suppléant du Finistère à l'Assemblée législative, où il ne fut pas appelé à siéger.
Réélu, le 7 septembre 1792, député du Finistère à la Convention, le 4e sur 8, par 351 voix (422 votants), il siégea, parmi les modérés, fit rendre un décret sur les dépenses du département de la marine, et traita avec compétence plusieurs questions techniques. Dans le procès du roi, il opina en ces termes pour l'appel et contre la peine de mort.
Au 2e appel nominal:
« La décision que vous allez porter sur Louis Capet doit avoir la même influence sur le peuple que la Constitution que vous préparez pour son bonheur; quoique vous ayez des pouvoirs illimités, vous avez déclaré que cette Constitution n'aurait d'effet qu'autant qu'elle serait acceptée par le peuple; je trouve que le jugement que vous porterez contre Louis ne pourra avoir d'exécution que par la ratification. Je vote pour oui. »
Au 3e appel nominal:
« Je vote pour la réclusion de Louis pondant la guerre et pour son exil perpétuel après. »
Il fit partie du comité des finances et de celui des colonies et de la marine, et prit plusieurs fois la parole, notamment sur les matières commerciales. Au 9 thermidor, il se prononça contre Robespierre, entra ensuite au comité de salut public, et fit mettre en liberté la duchesse d'Orléans, le prince de Conti et d'autres suspects. Il se distingua au 1er prairial parmi les adversaires de l'insurrection, dénonça Laignelot, et parla contre l'établissement d'un nouveau maximum.
Réélu au Conseil des Cinq-cents, le 22 vendémiaire an IV, par les trois départements suivants: 1° Saône-et-Loire, avec 234 voix (393 votants) ; 2° la Seine, avec 443 voix (678 votants); 3° Seine-et-Oise, avec 170 voix (311 votants), il continua à s'occuper des réformes à apporter dans le recrutement maritime, fit proroger l'exécution du code hypothécaire, présenta un projet sur le droit de sortie des vins, etc.
Sous l'Empire, il fut nommé inspecteur du port de Gênes qu'il dut remettre aux étrangers par suite de la convention du 23 avril 1814.
Nommé, aux Cent-jours, inspecteur du port de Bordeaux (avril 1815), il ne se rendit pas à son poste. La Restauration le mit à la retraite (1818), et lui donna (1820) la croix de Saint-Louis. Son fils, ThéophiIe-Marie-Finistère Marec (1792-1851), fut directeur du personnel de la marine en 1848.