Joseph, Marie, Philippe Martinel de Visan
1762 - 1833
- Informations générales
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- Né le 14 novembre 1762 à Rousset-les-Vignes ( - Généralité de Grenoble France)
- Décédé le 21 février 1833 à Avignon (Vaucluse - France)
1762 - 1833
Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, député au Corps législatif de l'an VIII à 1803, né à Rousset (Généralité de Grenoble) le 14 novembre 1762, mort à Avignon (Vaucluse) le 21 février 1833, il était homme de loi au moment de la Révolution.
Il en adopta les principes, devint (1791) administrateur du département, et fut élu, le 10 septembre 1792, premier-suppléant à la Convention par le département de la Drôme, avec 248 voix (421 votants).
Admis à siéger le 18 octobre suivant, en remplacement de Rigaud non acceptant, il prit place parmi les modérés.
Dans le procès de Louis XVI, il opina pour l'appel au peuple en disant :
« Je réclame contre un décret monstrueux, extorqué plutôt par la vengeance que rendu par la sagesse ; la République ne peut exister que quand le peuple l'aura fondée ; je fais appel au peuple de ces décrets, et je dis oui. »
Il vota ensuite pour la détention du roi, et pour le sursis.
Désigné, à la fin de 1794, pour faire partie de la commission chargée d'examiner la conduite de Carrier, il se prononça contre lui.
Envoyé au Conseil des Cinq-Cents par le même département, le 22 vendémiaire an IV, avec 184 voix (213 votants), (il avait été élu en même temps par les départements de l'Aisne et de Vaucluse), il contribua au succès de la journée du 18 fructidor an V, et fut nommé membre de la commission des inspecteurs.
Réélu, le 23 germinal an VI, député de la Drôme au Conseil des Cinq-Cents, par 179 voix (221 votants), il présenta diverses motions tendant à l'épurement des tribunaux civils et criminels, à la fixation du costume des représentants du peuple, et fut secrétaire de l'assemblée.
Après le coup d'Etat de brumaire, il fut appelé (4 nivôse an VIII), par le Sénat conservateur, comme député de la Drôme au Corps législatif ; il y siégea jusqu'en 1803.
Il se fixa alors à Avignon, où il vécut dans la retraite jusqu'en 1833.