Pierre, François, Nicolas Plet-Beauprey

1762 - 1821

Informations générales
  • Né le 28 janvier 1762 à Sées ( - Généralité d'Alençon - France)
  • Décédé le 28 mai 1821 à Sées (Orne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 8 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Orne
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 20 mai 1798
Département
Orne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né à Sées (Généralité d'Alençon, France) le 28 janvier 1762, de Denis Nicolas Louis Plet, aubergiste et Marie Françoise Delosier, mort à Sées (Orne) le 28 mai 1821, il entra dans les ordres.

Il était abbé à Sées lorsque, ayant embrassé avec ardeur les idées nouvelles, il fut nommé, en 1791, administrateur du département de l'Orne, et fut envoyé à la Convention, le 8 septembre 1792, par ce département, le 5e sur 10, à la pluralité des voix (556 votants).

Dans le procès du roi, il se prononça pour la peine capitale, et motiva ainsi son opinion :

« En votant pour la mort, j'impose silence au cri de l'humanité pour n'entendre que celui de ma conscience; mais je demande que l'exécution du jugement soit différée jusqu'à ce que la convention ait pris des mesures certaines pour que la famille de Louis ne puisse être nuisible à la République. Si sa mort a lieu, qu'elle donne un grand exemple, et que son sang rassasie enfin la soif de ces hommes qui ne respirent que mort et carnage. »

Il ne prit qu'une part restreinte aux délibérations, et appartint encore au Conseil des Cinq-Cents, comme député de l'Orne, élu par 131 voix sur 300 votants, le 23 vendémiaire an IV.

Plet-Beauprey siégea jusqu'en l'an VI.

Sans emploi jusqu'en 1813 (il avait 3,000 francs de revenu personnel), il fut nommé, à cette date, inspecteur des postes, fut révoqué à la première Restauration (1814), reprit ses fonctions aux Cent-Jours, et contribua à l'organisation de la fédération bretonne. Atteint, de ce chef, par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, il se réfugia à la Haye, d'où il fut rappelé le 27 mai 1818, ayant été amnistié, « à cause des conditions atténuantes » de son vote sur Louis XVI.

Il rentra à Sées le 18 août suivant, et y demeura jusqu'à sa mort.

Date de mise à jour: janvier 2020