Pierre, Etienne Vinet

1747 - 1826

Informations générales
  • Né le 24 septembre 1747 à Saint-Ciers-du-Taillon ( - Généralité de La Rochelle France)
  • Décédé le 16 décembre 1826 à Sainte-Ramée (Charente-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative (Législature en cours)
Mandat
Depuis le 24 novembre 2024 (mandat en cours)
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 7 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Montagne
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 13 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Majorité
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 13 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Charente-Inférieure

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né à Saint-Ciers-du-Taillon (Généralité de La Rochelle) le 24 septembre 1747, d'Etienne Vinet, marchand et Jeanne Bujaud, mort à Sainte-Ramée (Charente-Inférieure) le 16 décembre 1826, il créa à Saint-Ciers une importante fabrique d'étoffes de laine avant la Révolution.

Maire de Saint-Ciers à la formation des municipalités, administrateur du district de Pons (1790), administrateur du département (1791-1792), il fut élu, le 7 septembre 1792, député de la Charente-Inférieure à la Convention, le 10e sur 11, par 455 voix sur 543 votants. Il siégea à la Montagne, et, dans le procès du roi, vota pour la mort, contre l'appel et contre le sursis. Son rôle parlementaire fut d'ailleurs assez effacé.

Réélu, le 21 vendémiaire an IV, député de la Charente-Inférieure au Conseil des Cinq-Cents, par 158 voix sur 312 votants, il fit fixer le budget des dépenses du corps législatif, fut réélu, le 24 germinal an VI, par 194 voix, fit partie de la commission des inspecteurs (an VI, an VII), adhéra au coup d'Etat de brumaire, et fut nommé, le 11 germinal an VIII, par le nouveau régime, conseiller de préfecture de la Charente-Inférieure. Il résigna ces fonctions en août 1812, « accablé de douleurs rhumatismales », dit-il dans sa lettre de démission, et se retira à Saint-Ciers.

Aux Cent-Jours, il signa l'Acte additionnel, et se trouva ainsi frappé par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides. Il partit de chez lui dans une petite carriole le 2 avril 1816, en se dirigeant sur Blaye dans le but de s'embarquer pour les Etats-Unis; mais affligé d'une goutte très vive, toutes les articulations prises, et couvert d'une dartre sur l'intensité de laquelle les nombreux certificats de médecins joints au dossier donnent des détails qu'il nous est impossible de reproduire, il mit plus de deux jours pour faire les six lieues qui le séparaient de Blaye, et, à son arrivée dans cette ville, fut autorisé à se faire soigner dans une maison particulière. Au bout de cinq mois, il fut transporté à l'hospice de la ville (20 septembre 1816) où il resta deux ans. Ayant signé une rétractation de ses actes politiques, il obtint, le 25 décembre 1818, un sursis indéfini, revint à Saint-Ciers, et, célibataire, se retira auprès d'un de ses parents, à la Motte, commune de Sainte-Ramée, où il mourut à 79 ans.

Date de mise à jour: mai 2020