Louis, Henri, Angeli Cavalié

1831 - 1916

Informations générales
  • Né le 4 mars 1831 à Albi (Tarn - France)
  • Décédé le 2 mai 1916 à Albi (Tarn - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 5 mars 1876 au 25 juin 1877
Département
Tarn
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 27 janvier 1878 au 14 octobre 1881
Département
Tarn
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Tarn
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Tarn
Groupe
Union des gauches
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Tarn
Groupe
Union des gauches

Biographies

Député de 1876 à 1877 et de 1878 à 1889, né à Albi (Tarn), le 4 mars 1831, il étudia le droit, puis s'établit notaire dans sa ville natale.

Après avoir professé sous l'Empire des opinions bonapartistes, il se rallia, après 1870, à la République, devint maire et conseiller général d'Albi, fut révoqué de ses fonctions municipales par le ministère de Broglie, et se présenta aux élections législatives de 1876, comme candidat républicain, dans l'arrondissement d'Albi : il fut élu, au second tour de scrutin, le 5 mars, par 11,126 voix (21,541 votants, 28,068 inscrits), siégea à gauche, vota avec la nouvelle majorité républicaine, et fut des 363 opposants au Seize-mai.

Les élections du 14 octobre 1877 ne lui furent pas favorables : il échoua avec 11,618 voix contre 11,760 accordées à l'élu, M. Gorse, conservateur; mais l'élection de ce dernier ayant été invalidée, M. Cavalié fut élu le 27 janvier 1878, par 14,222 voix (16,509 votants, 28,110 inscrits). Il soutint le ministère Dufaure et se prononça avec les opportunistes:

- pour l'invalidation de Blanqui,
- contre l'amnistie plénière,
- pour l'article 7 et les diverses lois sur l'enseignement,
- pour l'application des lois existantes aux congrégations,
- pour le divorce,
- pour les lois nouvelles sur la liberté de la presse et le droit de réunion, etc.

Réélu le 21 août 1881, par 14,470 voix sur 17,398 votants et 29,603 inscrits, il suivit la politique préconisée par Gambetta, dont il soutint le ministère et vota contre l'abrogation du concordat, contre l'élection de la magistrature, pour l'expédition du Tonkin, etc.

Il fut porté, en octobre 1885, sur la liste opportuniste, et fut nommé, le 5e sur 6, député du Tarn, par 47,639 voix (94,149 votants, 110,561 inscrits). Membre de l'Union des gauches, M. Cavalié a voté en faveur des ministères Rouvier et Tirard, et, dans la dernière session de la législature, s'est prononcé

- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né à Albi (Tarn) le 4 mars 1831, mort à Albi le 2 mai 1916.

Député du Tarn de 1876 à 1877 et de 1878 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 619.)

Il se représenta, sous l'étiquette de républicain de gauche, aux élections générales législatives du 22 septembre 1889, comme ancien député opportuniste antiboulangiste.

Sa profession de foi le situait très exactement dans l'Union des gauches. Il exhortait ainsi ses électeurs : « Une fois de plus, vous rappellerez aux ambitieux de toute sorte, qui prétendront devenir vos maîtres, que vous n'en voulez plus ; que le temps des souvenirs est passé ; que vous entendez rester les arbitres de vos destinées. Vous rendrez ainsi un signalé service non seulement à la République qu'il vous plaît de conserver, mais encore à la France qui plus que jamais, a besoin de tranquillité à l'intérieur pour être libre de toutes ses forces à l'extérieur ; à la France dont la grandeur exige pour se développer, une stabilité que peuvent seuls lui donner l'affermissement de la République et la défaite de la coalition réactionnaire ».

Il fut réélu député du Tarn au premier tour de scrutin, par 7.391 voix sur 14.173 votants contre M. de Lapanouse conservateur, qui en obtenait 6.653.

Au cours de cette cinquième législature, il fit partie de diverses commissions spéciales.

Il présida les 2e et 6e bureaux chargés de la vérification des élections. Il déposa à ce sujet des rapports sur les élections de la deuxième circonscription de Châteaulin (Finistère) (1889), de la première circonscription de Béziers (Hérault) (1889), et de la première circonscription de Morlaix (Finistère) (1892).

Il ne se représenta pas aux élections législatives générales du 20 août 1893. Il se retira alors dans sa ville natale où il vécut éloigné de la politique, et y mourut le 2 mai 1916, à l'âge de 85 ans.