Charles, Antoine, André, Marie Gailhard

1763 - 1842

Informations générales
  • Né le 5 novembre 1763 à Crest ( - Généralité de Grenoble France)
  • Décédé le 20 mars 1842 à Valence (Drôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 16 octobre 1795 au 19 mai 1799
Département
Drôme
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Drôme
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents, et de 1815 à 1816, né à Crest (Généralité de Grenoble) le 5 novembre 1763 « de Me Jean Antoine Gailhard, conseiller du Roy au siège de cette ville, et de Dame Anne de Voisan », mort à Valence (Drôme) le 20 mars 1842, il suivit d'abord la carrière du barreau, et se prit d'enthousiasme pour les idées nouvelles, au début de la Révolution.

Il assista aux états de Romans en qualité de député de la sénéchaussée de Crest, et il fonda l'année suivante, dans cette même ville, la Société populaire, dont il fut nommé premier secrétaire, et qu'il affilia à celle de Paris. Du mois d'août 1790 à la fin de 1792, il fut procureur syndic du district de Crest, et, de décembre 1792 à vendémiaire an II, procureur de la commune de Crest. Mais ayant été signalé comme contre-révolutionnaire, il fut enfermé dans la tour de Crest, puis conduit à Paris. Grâce à l'influence du conventionnel Amar, il fut acquitté, et, afin de se faire oublier, il s'engagea au 18e dragons, alors à l'armée des Pyrénées-Orientales (13 brumaire an II); il y resta jusqu'au 29 germinal an III. De nouveau arrêté, toujours sous le même prétexte, et conduit à Nîmes, il fut rendu à la liberté après le 9 thermidor.

Il revint à Crest au moment des élections, et, le 23 vendémiaire an IV, fut élu député de la Drôme au Conseil des Cinq-cents, par 126 voix sur 234 votants. Mais comme on le soupçonnait encore d'opinions réactionnaires, sa conduite fut soumise à plusieurs enquêtes, et finalement on le valida. Il sortit du Conseil le 1er prairial an VII.

Il adhéra au 18 brumaire, et, le 6 frimaire an VIII, fut nommé directeur des contributions à Valence, où il resta jusqu'au 10 décembre 1816. En 1811, il refusa la préfecture de Seine-et-Oise, et, en 1814, applaudit au retour des Bourbons.

Le 22 août 1815, il fut élu député par le collège du département de la Drôme, avec 79 voix sur 132 votants et 185 inscrits, et siégea dans la majorité de la Chambre introuvable.

En 1820, 1824 et 1830, il fut encore candidat royaliste dans l'arrondissement de Valence, mais il échoua contre le candidat de l'opposition. Il était conseiller général de la Drôme depuis le 1er thermidor an VIII. Chevalier de la Légion d'honneur en 1829.

Date de mise à jour: février 2015