Jacques, Barthélemy Noaille

1758 - 1828

Informations générales
  • Né le 14 avril 1758 à Beaucaire ( - Généralité de Montpellier - France)
  • Décédé le 26 octobre 1828 à Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 4 septembre 1797
Département
Gard
Groupe
Droite
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 7 mars 1807 au 4 juin 1814
Département
Gard
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Gard

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, et au Corps législatif de 1807 à 1815, né à Beaucaire (Généralité de Montpellier, France) le 14 avril 1758, mort à Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne) le 26 octobre 1828, « fils de Jacques Noaille, marchand négociant, et de Mlle Louise Fabre », avocat à Toulouse et juge de la maîtrise des ponts de Beaucaire, il fut député aux Etats de Languedoc, puis devint, au moment de la Révolution, dont il était partisan, procureur-syndic du district de Beaucaire, commissaire du district et procureur général syndic du Gard.

Menacé pendant la Terreur, il ne fut cependant pas arrêté, et fut élu, le 22 vendémiaire an IV, député du Gard au Conseil des Cinq-Cents, par 217 voix (242 votants); il s'y montra l'ennemi des Jacobins et du Directoire, parla (8 janvier 1796) en faveur des parents d'émigrés, fut élu secrétaire le 19 août suivant, et, le 25 du même mois, proposa une amnistie générale pour tous les délits politiques. Après avoir défendu, le 3 décembre, la liberté de la presse, il protesta contre la création du Tachygraphe qu'il considérait comme un instrument de propagande aux mains du Directoire, vanta les bienfaits de la presse qui avait rendu de grands services à la cause de la Révolution, et attaqua Chénier et Louvet qu'il appela « apostats de la Liberté ». Il dénonça ensuite l'agiotage monstrueux qui se faisait sur la vente des biens nationaux tant en France qu'en Belgique.

Déporté au 18 fructidor, et interné à l'île d'Oléron, il fut amnistié après le 18 brumaire, et nommé, le 22 prairial an VIII, juge au tribunal d'appel de Nîmes.

Elu par le Sénat conservateur, le 7 mars 1807, député du Gard au Corps législatif, et réélu, le 6 janvier 1813, il y fit partie de la commission de législation, et, en cette qualité, fut, en 1810, rapporteur du 3e livre du code pénal.

Créé chevalier de l'empire le 25 mars 1810, président de chambre à la cour impériale de Nîmes le 10 juin 1811, il se rallia avec empressement au gouvernement des Bourbons, et reçut en récompense, de Louis XVIII, le 11 octobre 1814, des lettres de noblesse. Il fut aussi confirmé dans ses fonctions judiciaires. Il fut envoyé à Angers, en 1819, comme procureur général, et passa, en 1823, à Grenoble, comme premier président de la cour royale. Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 25 janvier 1810, il en est devenu officier le 2 novembe 1814.

Date de mise à jour: mai 2013