Noël Cazals
1861 - 1942
- Informations générales
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- Né le 24 décembre 1861 à Saint-mamet-la-salvetat (Cantal - France)
- Décédé le 30 avril 1942 à Aurillac (Cantal - France)
1861 - 1942
Né à Saint-Mamet-la-Salvetat (Cantal), le 24 décembre 1861. mort à Aurillac (Cantal), le 30 avril 1942.
Député du Cantal de 1898 à 1902.
Sénateur du Cantal de 1921 à 1930.
Après avoir fait ses études secondaires au lycée d'Aurillac, Noël Cazals s'inscrivit à la Faculté de médecine de Paris. Il obtint son doctorat en 1888, avec une thèse de gynécologie intitulée : Essai critique sur les variétés défléchies des présentations de la tête et en particulier sur la présentation du front. Il fut interne des hôpitaux de Paris de 1885 à 1888.
Il installa son cabinet médical à Aurillac.
Il débuta dans la politique comme conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat, le 14 avril 1889, en remplacement du docteur Valadon, décédé, et en devint maire, en mai 1892.
Il se présenta comme candidat républicain démocrate aux élections générales législatives du 8 mai 1898 dans la circonscription d'Aurillac.
Dans sa profession de foi, il se déclara partisan de la laïcité, des lois sociales, de la réforme du système fiscal, de la protection de l'épargne et d'une révision partielle de la Constitution en vue d'étendre les pouvoirs de la Chambre des députés. En matière économique, il se prononça en faveur du protectionnisme douanier.
Il emporta le siège par 9.277 voix sur 18.387 votants, au premier tour de scrutin contre MM. Adrien Bastid et Emile Bancharel qui obtenaient respectivement 7.069 et 1.827 voix.
Il se fit inscrire au groupe de la gauche démocratique.
Membre de diverses commissions spéciales, il présenta une proposition de loi tendant à ouvrir un crédit sur l'exercice 1900 pour indemniser les victimes d'un orage dans l'arrondissement d'Aurillac (1900). Il déposa plusieurs rapports, au nom du 10e bureau, sur les élections de la première circonscription de Rouen, la quatrième circonscription d'Yvetot et la neuvième circonscription du Havre (1898). Il participa à la discussion : du budget de l'exercice 1901 (instruction publique), du projet et des propositions de loi concernant le contrat et le droit d'association (1901), de l'interpellation de M. Lasies sur l'application de la loi sur les boissons (1901), du budget de l'exercice 1902 (instruction publique) et déposa, à cette occasion, un projet de résolution tendant à l'assimilation des instituteurs des lycées de garçons aux institutrices des lycées de jeunes filles. Il se fit entendre en outre sur la proposition d'amnistie de MM. Viviani et Constant (1902).
Il se représenta aux élections générales législatives du 27 avril 1902, mais n'obtint que 7.911 voix sur 18.366 votants, au premier tour de scrutin, tandis que son ancien concurrent de 1898, Adrien Bastid, vice-président honoraire du tribunal de la Seine, était élu à sa place avec 10.142 voix.
Après une longue pause, consacrée à l'exercice de son art, il se présenta au renouvellement sénatorial du .9 janvier 1921 dans le département du Cantal et fut élu, au troisième tour de scrutin, par 310 voix sur 579 votants, contre M. Dauzier qui en obtenait 210. Des protestations s'étant élevées contre l'élection de M. François Marsal, son colistier, le rapport de M. Balignan, présenté au nom du 4e bureau, fut discuté au cours de la séance du 27 janvier 1921. Au terme de ce débat, la Haute Assemblée valida l'élection des deux sénateurs.
Inscrit au groupe de l'Union républicaine, il fit preuve de beaucoup d'activité.
Siégeant aux Commissions de l'enseignement, des mines et de l'hygiène, assistance, assurance et prévoyance sociales, il déposa un avis, au nom de la Commission de l'enseignement, sur un projet de loi concernant l'exercice de la médecine et de l'art dentaire en Alsace-Lorraine (1921). Un rapport sur une proposition de loi relative aux mines (1922) et un avis sur le projet de loi concernant les mines de potasse d'Alsace (1926).
Il intervint dans la discussion : du budget de l'exercice 1921 (guerre), du projet de loi sur la sauvegarde des intérêts de la France en Extrême-Orient (1922), des propositions de loi concernant les enfants en bas-âge (1922), du projet de loi portant création d'un institut de coopération intellectuelle (1925), d'un projet de loi sur les loyers (1926), du projet de loi relatif aux mines de potasse d'Alsace, en qualité de rapporteur pour avis, déposant aussi un amendement à titre personnel (1927); du projet de loi autorisant l'aliénation d'un immeuble dépendant de l'Académie de France à Rome (1928), et d'un projet de loi concernant la réorganisation judiciaire.
Il se représenta aux élections sénatoriales du 20 octobre 1929, mais subit un échec, n'obtenant que 249 voix sur 575 votants, au deuxième tour de scrutin, et se retirant avant le troisième tour.
Il se désintéressa alors de la politique et mourut à Aurillac le 30 avril 1942, à 81 ans.
Il était Chevalier de la Légion d'honneur.
Né le 24 décembre 1861 à Saint-Mamet-la-Salvetat (Cantal)
Décédé le 30 avril 1942 à Aurillac (Cantal)
Député du Cantal de 1898 à 1902
Sénateur du Cantal de 1921 à 1930
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome III, p. 913 et 914)
Après son échec aux sénatoriales d'octobre 1929, Noël Cazals se retire de la vie politique, et meurt à Aurillac le 30 avril 1942.