Octave Cazauvieilh
1834 - 1892
- Informations générales
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- Né le 4 mai 1834 à La brède (Gironde - France)
- Décédé le 14 août 1892 à Salles (Gironde - France)
1834 - 1892
Député de 1881 à 1889, né à La Brède (Gironde), le 4 mai 1834, propriétaire, il appartint sous l'Empire à l'opposition démocratique, fut nommé maire de Salles au 4 septembre 1870, et, en 1871, conseiller général du canton de Belin.
Porté comme candidat républicain aux élections de 1881, dans la 5e circonscription de Bordeaux, il fut élu, au second tour, le 4 septembre, par 10 642 voix (16 424 votants, 26 497 inscrits), contre M. Larrieu, 5 536. Il se fit inscrire au groupe de l'Union républicaine.
De nuance très modérée, M. Cazauvielh s'était déclaré « respectueux de la religion, mais anti-clérical » ; il avait insisté aussi sur le caractère « rural » de sa candidature. Il se fit peu remarquer dans la législature et se contenta de voter avec son groupe :
- le 4 mars 1882, contre l'amendement Jules Roche sur l'élection du maire de Paris ;
- le 7 mars, contre la proposition Boysset relative à l'abrogation du Concordat ;
- le 29 janvier 1883, contre le principe de l'élection de la magistrature ;
- le 6 mars, pour l'ordre du jour de confiance au ministère Ferry à propos de la révision.
Il donna encore son suffrage à l'expédition du Tonkin, et au maintien de l'ambassadeur près du pape.
Le 4 octobre 1885, M. Cazauvielh fut réélu, le 1er, sur la liste purement opportuniste de la Gironde, par 89 153 voix (162 286 votants, 203 661 inscrits).
Il vota contre l'amnistie, contre la proposition Michelin tendant à une enquête sur les auteurs responsables de l'expédition du Tonkin, soutint les ministères Rouvier et Tirard et se prononça, dans la dernière session :
- pour le rétablissement du scrutin uninominal (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution (14 février),
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes (14 mars),
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse (2 avril),
- pour les poursuites contre le général Boulanger (4 avril).
Né à La Brède (Gironde) le 4 mai 1834, mort à Salles (Gironde) le 14 août 1892.
Député de la Gironde de 1881 à 1892. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 2.)
Réélu pour la troisième fois député le 22 septembre 1889, par les électeurs de la cinquième circonscription de Bordeaux, au premier tour de scrutin, par 11.877 voix sur 21.795 votants, Octave Cazauvieilh resta, comme sous les précédentes législatures membre de la Commission des chemins de fer.
Toujours intéressé par les questions viticoles - lui-même était propriétaire négociant -, il rapporta une proposition de loi tendant à réviser le régime légal et administratif, afin de mieux assurer la protection du vignoble français contre le phylloxera.
Il déposa également deux rapports relatifs à des opérations électorales, mais là semble s'être bornée son activité parlementaire.
Sous la quatrième législature, il avait dû déjà solliciter des congés ; sa santé l'obligea à en demander à nouveau plusieurs sous la cinquième. Il mourut prématurément à Salles, dont il était maire, le 14 août 1892 à 58 ans. Survenu pendant une intersession, son décès ne fut pas annoncé publiquement à la Chambre des Députés.