Guillaume, Joseph, Nicolas Lafon-Blaniac
1773 - 1833
- Informations générales
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- Né le 25 juillet 1773 à Villeneuve-d'Agen ( - Généralité de Bordeaux - France)
- Décédé le 28 septembre 1833 à Vico (Corse - France)
1773 - 1833
Député de 1827 à 1833, né à Villeneuve-d'Agen (Généralité de Bordeaux, France) le 25 juillet 1773 « fils légitime de Messire Pierre Lafon Blaniac conseiller à la cour des aides et finances de Guyenne et de Dame Jeanne Sophie Cholet », mort à Vico (Corse) le 28 septembre 1833, il était sous-lieutenant de cavalerie, en 1792, à l'armée du Nord.
Blessé à Furnes, il fut envoyé à l'armée des Pyrénées, puis à l'armée d'Italie, prit part à l'expédition d'Egypte, reçut une grave blessure à Daman'hour, et se signala lors de la révolte d'Alexandrie. Menou, qui commanda l'armée d'occupation après le départ de Bonaparte et après l'assassinat de Kléber, le tenait en grande estime, et lui confia le commandement d'un régiment de dragons (an IX).
Membre de la Légion d'honneur (19 frimaire an XII), officier (25 prairial), il prit part aux campagnes de 1805 et 1806, devint commandeur de la Légion d'honneur le 25 décembre 1805,général de brigade le 12 septembre 1806, puis écuyer du roi Joseph, et coopéra à la conquête du royaume de Naples, à la suite de ce prince, qu'il accompagna ensuite en Espagne en qualité d'aide-de-camp. Général de division le 8 juin 1808, gouverneur de Madrid, il assista à la bataille de Vitoria (21 juin 1813), où il fut blessé. Il reçut ensuite le commandement de la cavalerie de l'armée d'Italie, charge qu'il n'abandonna qu'après l'abdication de l'empereur.
Chevalier de Saint-Louis (10 décembre 1814), il resta sans emploi durant les Cent Jours, et n'en fut pas moins tenu à l'écart par la seconde Restauration.
Il voulut tenter la fortune politique, mais il échoua, la 1er octobre 1821, comme candidat à la députation, dans le 3e arrondissement électoral de Lot-et-Garonne (Villeneuve-d'Agen), avec 157 voix contre 191 à l'élu M. Becays de la Caussade. Il fut plus heureux le 17 novembre 1827, et fut élu, dans le même arrondissement, par 150 voix (272 votants, 480 inscrits). Il siégea dans l'opposition libérale, fut des 221, et fut réélu, le 23 juin 1830, par 167 voix sur 316 votants.
Il contribua à l'établissement de la monarchie de juillet, qui le remit en activité et lui confia le commandement de la 17e division militaire. Réélu député, le 5 juillet 1831, par 354 voix sur 421 votants, il mourut au cours de la législature (septembre 1833), et fut remplacé à la Chambre, le 7 novembre suivant, par M. de Lacuée-Saint-Just.
Date de mise à jour: août 2013