Pierre Duviquet
1765 - 1835
- Informations générales
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- Né le 1er décembre 1765 à Clamecy ( - Généralité d'Orléans France)
- Décédé le 30 août 1835 à Paris (Seine - France)
1765 - 1835
Député au Conseil des Cinq-Cents, né à Clamecy (Généralité d'Orléans) le 1er décembre 1765, de Jacques Pierre Duviquet, marchand et Jeanne Portraict, mort à Paris (Seine) le 30 août 1835, d'une famille peu aisée, il entra au collège de Lisieux, à Paris, et obtint une bourse à Louis-le-Grand, (1781).
Il devint agrégé et il était « maître-de-quartier » à Louis-le-Grand au commencement de la Révolution. Il quitta l'habit ecclésiastique pour entrer au barreau, fut reçu avocat à Orléans en 1790, plaida à Clamecy, et devint (1791) substitut du procureur-syndic de la Nièvre. Son attitude d'opposant au 31 mai 1793 le fit révoquer; il fut arrêté, intéressa à son sort Fouché, qui le fit engager à l'armée des Alpes, et l'envoya à Lyon, où il devint secrétaire-général de la commission temporaire de surveillance républicaine. Plus tard (1799) il fut nommé secrétaire-général du ministère de la justice. En même temps il dirigeait, comme co-propriétaire, le journal l'Ami des lois.
Le 25 germinal an VI, le département de la Nièvre le nomma député au Conseil des Cinq-Cents. Il s'y montra partisan zélé du Directoire, défendit le projet qui lui attribuait les places vacantes au tribunal de cassation, fit déclarer que l'armée de terre et de mer, victorieuse à Malte, avait bien mérité de la patrie, et appuya l'ouverture forcée des boutiques le dimanche, en rappelant que, sous l'ancien régime, « on tenait ouvertes celles du Palais-Royal, repaire des vices et de la prostitution. » En l'an VII, il prononça un discours en l'honneur de l'armée d'Italie, soutint, comme valable, la nomination de Treilhard, attaquée par Chalmel, et, discutant le projet sur les naufragés de Calais, opina pour qu'ils fussent considérés comme émigrés, jugés et punis.
Après le coup d'Etat de brumaire, Duviquet devint commissaire près le tribunal civil de Clamecy, emploi qu'il abandonna, en 1806, pour celui d'avocat à la cour de Cassation. Il fut obligé de reprendre ensuite son état de professeur, et, à la mort du critique Geoffroy (1814), fut appelé à le remplacer au Journal des Débats. « C'était, dit Jules Janin, un écrivain de la race de ces vieux critiques qui avaient pris leur art au sérieux, et s'y étaient préparés par de longues et fortes études. » On a de lui : Vers sur la paix (1784), des éditions commentées de Marivaux, d'Horace, etc.
Date de mise à jour: juillet 2020