Dominique, François Ceccaldi

1833 - 1897

Informations générales
  • Né le 2 février 1833 à Ota ( - France)
  • Décédé le 8 août 1897 à Ota (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 14 février 1886 au 14 octobre 1889
Département
Corse
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 16 février 1890 au 14 octobre 1893
Département
Corse
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 8 août 1897
Département
Corse
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Député de 1886 à 1889, né à Ota (Corse) le 3 février 1833, avocat, il fut porté, le 4 octobre 1885, sur la liste de « concentration républicaine » dans la Corse; il échoua alors avec 23,615 voix contre 25,787 accordées au dernier élu de la liste conservatrice, M. Multedo.

L'élection des 4 députés conservateurs de la Corse ayant été invalidée, les électeurs du département furent convoqués à nouveau, le 14 février 1886 : M. Ceccaldi sortit vainqueur de ce nouveau scrutin. Elu, le 3e, par 25,378 voix (43,145 votants, 73,832 inscrits), il siégea dans la majorité républicaine, et vota le plus souvent avec les opportunistes; dans la dernière session, il s'est prononcé:

- pour le rétablissement du scrutin uninominal (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,

s'est abstenu sur les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, et a voté:

- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- et pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 2 février 1833 à Ota (Corse), mort le 8 août 1897 à Ota.

Député de la Corse de 1886 à 1889 et de 1890 à 1897. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 7.)

Aux élections générales législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889, il se représenta dans la circonscription d'Ajaccio, mais subit un échec, le comte Paul Multedo ayant obtenu au deuxième tour de scrutin 6.903 voix, alors qu'il n'en recueillait lui-même que 6.762. Mais l'élection de son concurrent ayant été invalidée le 7 décembre 1889, une élection partielle eut lieu le 16 février 1890, pour pourvoir à son remplacement, ce qui permit à Dominique Ceccaldi de retrouver son siège, au premier tour de scrutin, par 6.612 voix contre 6.260 au comte Multedo.

Membre de diverses commissions, notamment de celle chargée de l'examen des projets et propositions de loi concernant la marine (1890), il prit part à la discussion du projet de loi relatif aux contributions directes de l'exercice 1891, en soutenant un amendement tendant à réduire les quotités de la Corse (1890), intervint au cours de la discussion du budget des finances de l'exercice 1892 ainsi que de celui de la marine du même exercice pour présenter des observations sur l'ancien pénitencier de Casabianca (1891), fut chargé de rapporter le projet de loi relatif aux conseils généraux de la Corse (1892), et se fit entendre dans la discussion du projet et des propositions de loi concernant la liquidation de la Compagnie universelle du canal de Panama (1893).

Il fut encore réélu aux élections générales des 20 août et 3 septembre 1893, au deuxième tour de scrutin, par 7.653 voix contre 5.655 à M. Marius Giacobbi.

Nommé vice-président de la gauche radicale de l'Assemblée, il appartint à diverses commissions, notamment à celle de la marine (1894) et à celle chargée de l'examen du projet de loi concernant l'exploitation des services maritimes postaux entre le continent et la Corse et entre le continent et l'Algérie (1894). Il se fit entendre au cours de la discussion : d'une interpellation déposée par plusieurs de ses collègues, sur les agissements de l'administration en Corse, et du projet de loi sur les contributions directes de l'exercice 1896 pour attirer l'attention du Gouvernement sur les sommes exigées de ses compatriotes.

Il mourut en cours de mandat, le 8 août 1897, dans sa commune natale, âgé de 64 ans.

Ce décès ayant eu lieu pendant l'intersession, il ne fut pas prononcé d'éloge funèbre.