Auguste Celos

1860 - 1936

Informations générales
  • Né le 19 novembre 1860 à Fontaine-la-soret (Eure - France)
  • Décédé le 3 février 1936 à Bernay (Eure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 19 janvier 1913 au 31 mai 1914
Département
Eure
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Eure
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 19 novembre 1860 à Fontaine-le-Soret (Eure), mort le 3 février 1936 à Bernay (Eure).

Député de l'Eure de 1913 à 1919.

Auguste Célos débuta dans l'administration en 1882, en qualité de secrétaire en chef de la sous-préfecture de Bernay. Il y demeura jusqu'en 1909. Il avait joint à ces fonctions un portefeuille d'assurances auquel il se consacra à partir de 1910, en même temps qu'à la gestion de l'hôtel du « Lion d'Or » qu'il venait d'acquérir.

Il débuta dans la vie politique, en se présentant aux élections municipales de 1912. Elu, il fut aussitôt désigné comme maire de Bernay pour le rester jusqu'en 1925 où il décida de ne pas se représenter.

Il fit acte de candidature dans la circonscription de Bernay, à une élection législative partielle, le 19 janvier 1913, pour remplacer M. Fouquet, décédé le 2 décembre 1912. Il fut élu au premier tour de scrutin, par 6.457 voix contre 5.942 à M. de Bonnechose.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il intervint peu dans les débats de la Chambre en cette fin de législature. Il prit part à la discussion d'une proposition de loi sur l'affichage électoral (1914) et du projet de loi de finances de l'exercice 1914 pour s'élever contre la suppression des bouilleurs de cru.

Il vota la loi militaire des trois ans, diverses lois sociales et, notamment, celle sur les familles nombreuses et la loi de dégrèvement de 50 millions des propriétés non-bâties.

Il fut réélu aux élections générales du 26 avril 1914, au premier tour de scrutin, par 7.683 voix contre 5.123 à M. Boisvin-Champeaux.

Il fut membre de diverses commissions, notamment de celle de l'administration générale, de celle d'assurance et de prévoyance sociales, de celle des pensions civiles et militaires, de celle de la législation fiscale, de celle de la réorganisation économique et de celle des régions libérées.

Il participa à la discussion des interpellations sur le ravitaillement (1917), et, bien que se déclarant opposé à tous les monopoles, déposa une proposition de loi tendant à la nationalisation des hôtels (1919). Au nom de la Commission de la législation fiscale, il donna son avis sur le projet de loi créant des stations climatiques et réglementant l'Office national du tourisme (1919).

Aux élections générales du 16 novembre 1919, il échoua avec toute la liste radicale-socialiste, n'obtenant que 21.306 voix sur 63.807 votants. Il échoua à nouveau aux élections générales du 11 mai 1924, n'ayant recueilli que 13.938 voix sur 71.386 votants.

Il ne se représenta plus aux élections législatives, mais élu conseiller général de l'Eure en 1919, il remplit à l'assemblée départementale les fonctions de rapporteur général du budget. Il se retira lors des élections cantonales de 1928.

Il ne résida plus, dès lors, que rarement à Bernay, étant très pris par ses fonctions de sous-directeur de la société des distilleries réunies.

Il fut juge suppléant du tribunal de commerce et secrétaire général du Comice et du syndicat agricole de l'arrondissement de Bernay.

Il mourut à Bernay, où il s'était retiré, le 3 février 1936, âgé de 76 ans.