Jacques, Germain Simon

1753 - 1839

Informations générales
  • Né le 31 juillet 1753 à Provins ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 23 juillet 1839 à Provins (Seine-et-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1805
Département
Seine-et-Marne
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 8 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Seine-et-Marne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, et au Corps législatif, représentant aux Cent-Jours, né à Provins (Généralité de Paris) le 31 juillet 1753, mort à Provins (Seine-et-Marne) le 23 juillet 1839, « fils du sieur Charles Simon, marchand tanneur, et d'Anne-Charlotte Thomassin », avocat et notaire dans sa ville natale depuis 1780, il embrassa la cause de la Révolution et devint successivement accusateur public, commissaire du gouvernement près le tribunal de district de Provins, et président de l'administration de ce district. En l'an III, il renonça à cette présidence pour conserver son étude de notaire.

Elu, le 26 germinal an VI, député de Seine-et-Marne au Conseil des Cinq-Cents, il fut rapporteur de l'impôt sur le sel et parla sur l'organisation du notariat, sur la conscription militaire et sur l'établissement des octrois.

Partisan du 18 brumaire, il fut réélu, le 4 nivôse an VIII, par le Sénat conservateur, député de Seine-et-Marne au Corps législatif, dont il devint secrétaire en l'an X. Il fit partie des délégués envoyés dans les départements pour apprécier la situation intérieure.

Sorti du Corps législatif en l'an XIII, il fut nommé conseiller général de Seine-et-Marne en 1811, juge au tribunal de Provins, puis juge honoraire et chevalier de la Légion d'honneur.

Il fut élu, le 8 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours par l'arrondissement de Provins, avec 35 voix (63 votants, 88 inscrits) ; cette courte session mit fin à sa carrière parlementaire.