Marcel Cerneau

1905 - 1990

Informations générales
  • Né le 2 juillet 1905 à Sainte-marie-de-la-réunion (La Réunion - France)
  • Décédé le 5 mars 1990 à Saint-denis-de-la-réunion (La Réunion - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 17 novembre 1957 au 8 décembre 1958
Département
La Réunion
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 novembre 1958 au 9 octobre 1962
Département
La Réunion
Groupe
Non inscrit
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
IIe législature
Mandat
Du 18 novembre 1962 au 2 avril 1967
Département
La Réunion
Groupe
Centre démocratique
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 5 mars 1967 au 30 mai 1968
Département
La Réunion
Groupe
Union démocratique pour la V° République
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 juin 1968 au 1er avril 1973
Département
La Réunion
Groupe
Union des démocrates pour la République
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
Ve législature
Mandat
Du 4 mars 1973 au 2 avril 1978
Département
La Réunion
Groupe
Union centriste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1955 au 1er janvier 1958

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 2 juillet 1905 à Sainte-Marie de la Réunion (La Réunion)
Décédé le 5 mars 1990 à Saint-Denis de la Réunion (Réunion)

Sénateur de la Réunion de 1955 à 1958
Député de la Réunion de 1957 à 1958

Marcel Cerneau est né le 2 juillet 1905 à Sainte-Marie de la Réunion, où son père était directeur d'école. Après ses études au lycée Leconte-de-Lisle à Saint-Denis de la Réunion, puis à l'Ecole spéciale des Travaux publics, il devient, en 1928, ingénieur des Travaux publics des colonies. Le 1er janvier 1943, il est nommé ingénieur des Ponts et chaussées, et devient chef du service des Travaux publics de l'île de la Réunion. Il sera promu au grade d'ingénieur principal des Travaux publics des colonies en 1946. De 1949 à 1952, Marcel Cerneau dirige les services des Travaux publics du chemin de fer et du port de la Réunion, puis en 1952, il est nommé à la tête du service des Ponts et chaussées de la Réunion, poste qu'il occupe jusqu'en 1954 comme chargé des fonctions d'ingénieur en chef.

Le 19 juin 1955, Marcel Cerneau est élu sénateur (R.G.R.) de la Réunion. Il est nommé membre titulaire de la Commission de la France d'outre-mer (1955, 1956), de celle de la marine et des pêches (1955), et de celle des moyens de communication comme suppléant en 1955, comme titulaire en 1956, ainsi que membre suppléant de la Commission des affaires étrangères (1955, 1956) et de celle des finances (1956). Marcel Cerneau est également membre de la Sous-commission chargée de suivre et d'apprécier la gestion des entreprises industrielles nationales et des sociétés d'économie mixte (1955, 1956). Enfin, il est membre suppléant de la Commission de coordination sur l'examen des problèmes intéressant les affaires d'Indochine (1956), ainsi que de la Commission de coordination temporaire chargée d'examiner le projet de loi créant une organisation temporaire des régions sahariennes (1956). Il intervient à plusieurs reprises dans les travaux du Sénat, à propos de questions relatives à la Réunion. Il pose notamment le 20 juin 1957, une question orale au secrétaire d'Etat aux Affaires économiques sur l'amélioration du niveau de vie de la population réunionnaise. Il conclut sur la nécessité de lancer très rapidement dans l'île un programme d'hydraulique agricole lié au développement de l'équipement hydroélectrique et de l'adduction d'eau potable.

A la suite du décès de Raphaël Babet, député U.D.S.R. de la Réunion, Marcel Cerneau se présente à l'élection législative partielle du 17 novembre 1957. La campagne électorale donne lieu à des incidents nombreux, mais, seul opposé au candidat communiste, Marcel Cerneau obtient 67 452 voix sur 93 414 suffrages exprimés et est élu député de l'île pour la fin de la troisième législature. A la suite d'une demande d'annulation des élections, le 7e Bureau de l'Assemblée nationale est saisi du dossier. Malgré les conclusions du rapporteur qui concluait à l'invalidation de Marcel Cemeau, le 7e Bureau approuve un nouveau rapport favorable à Marcel Cerneau et celui-ci est donc proclamé député de la Réunion.

Mais la controverse se poursuit, et l'Assemblée vote le 18 février 1958, par 199 voix contre 179, la « demande d'enquête sur les opérations électorales de la Réunion » présentée par Emmanuel d'Astier de la Vigerie. Finalement, l'Assemblée ne pouvant statuer sur son cas avant la fin de la législature, Marcel Cerneau ne peut pas participer aux scrutins importants de mai et de juin 1958.

Marcel Cerneau est Chevalier de la Légion d'honneur.