Georges, Augustin César-Lainé
1846 - 1898
- Informations générales
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- Né le 5 décembre 1846 à Saint-pierre (Martinique - France)
- Décédé le 22 janvier 1898 à Paris (Seine - France)
1846 - 1898
Né le 5 décembre 1846 à Saint-Pierre (Martinique), mort le 22 janvier 1898 à Paris.
Député de la Martinique de 1893 à 1898.
Docteur en médecine, publiciste, rédacteur en chef du journal martiniquais Les Colonies, collaborateur du Bien Public, de La Marseillaise, du Mot d'Ordre, de La Justice, Georges César- Lainé se présenta pour la première fois aux élections générales législatives des 11 et 25 octobre 1885, dans la deuxième circonscription de la Martinique, mais échoua au deuxième tour de scrutin, n'ayant obtenu que 4,476 voix sur 9.673 votants.
Il devint conseiller général de la Martinique et maire de Saint-Pierre en 1886.
Il ne se représenta pas aux élections générales des 22 septembre et 6 octobre 1889, pour se consacrer à ses mandats locaux, mais fut sollicité de poser sa candidature à celles des 20 août et 3 septembre 1893, dans la même circonscription. Il fut élu au deuxième tour de scrutin, par 3.582 voix contre 607 à M. H. Nicolle, républicain.
Inscrit au groupe républicain radical, et membre de diverses commissions, notamment de celles qui eurent à examiner les conventions passées avec le Guatemala et le Japon en 1897, il déposa un projet de loi tendant à obtenir un relèvement des droits de douanes sur les conserves d'ananas d'origine étrangère (1894) et un projet de résolution concernant le service militaire aux colonies de la Martinique et de la Guadeloupe (1895). Il intervint dans la discussion de la proposition de loi de M. François de Mahy sur le service militaire dans les colonies (1895), et dans les débats budgétaires (Ministère des colonies) des exercices 1896 et 1897.
Il mourut à Paris, en cours de mandat, le 22 janvier 1898, après une pénible maladie, âgé seulement de 51 ans. A la séance du même jour, le Président Henri Brisson annonçait son décès à l'Assemblée, et rendant hommage au disparu, rappelait « qu'en 1870 il s'était volontairement engagé et avait fait la campagne, témoignant ainsi de l'attachement passionné pour la mère-patrie, des fils de cette France d'outre-mer si loin dans l'espace et si proche dans nos cœurs. » Et il ajoutait : « Nous n'oublierons point ce collègue si doux et si sympathique, ce républicain fidèle aux traditions de la France émancipatrice. »