Nicolas, Vincent Légier

1754 - 1827

Informations générales
  • Né le 6 décembre 1754 à Blois ( - Généralité d'Orléans - France)
  • Décédé le 26 janvier 1827 à WEILWeilerbach (Luxembourg - Pays Bas)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 24 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui au Luxembourg
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents, membre du Tribunat, né à Blois (Généralité d'Orléans) le 6 décembre 1754, mort le 26 janvier 1827 à Weilerbach (Luxembourg, Pays-Bas), il resta muet jusqu'à 11 ans.

En 1765, une opération lui ayant rendu la parole, il alla au collège de Pontlevoy, où il fit péniblement ses études, Il devint ensuite procureur au parlement de Paris (1780); il était avocat au moment où éclata la Révolution.

Il en embarrassa les principes avec ardeur, et, le 9 juillet 1789, fut nommé président de l'assemblée primaire de Saint-Eustache. Au mois de juin 1790, il prit l'initiative d'une pétition, demandant que tous les départements fussent représentés et convoqués à la fédération du 14 juillet. Au mois d'août suivant, il fut élu juge de paix et garda ces fonctions jusqu'au 10 août 1792. Quelques mois plus tard, on l'envoya dans le Hainaut, en qualité de commissaire extraordinaire, pour veiller à l'exécution des décrets de la Convention des 15, 17 et 22 décembre. Nommé, en 1793, accusateur militaire près l'armée du Rhin, il eut à visiter les prisons de Landau, Strasbourg et Hagnenau, et y fit prendre des mesures sanitaires qui mirant un terme à l'épidémie qui y sévissait. Ayant eu quelques difficultés avec les représentants en mission, il revint à Provins. Peu de temps après, il fut envoyé à Luxembourg, dans le nouveau département, pour y organiser les autorités judiciaires et administratives, et reçut le titre de commissaire du Directoire prés l'administration centrale du département des Forêts.

Elu député de ce département au Conseil des cinq-Cents, le 4 germinal an VI, par 43 voix (52 votants), il ne prit la parole que sur l'organisation des greffes, des hypothèques et sur le paiement des contributions.

Nommé membre du Tribunat, le 4 nivôse an VIII, il fut éliminé dès 1802, en raison de ses opinions libérales, en compagnie de Chénier et de B. Constant. Il se retira alors à Luxembourg où il s'occupa d'agriculture. Durant le siège de cette place par les alliés, il avança au commandant militaire les fonds de réquisition, dont il n'obtint le remboursement qu'en 1816.