Louis Lefèvre-Gineau d'Ainelles
1751 - 1829
- Informations générales
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- Né le 7 mars 1751 à Authe ( - Généralité de Châlons en Chamapgne)
- Décédé le 3 février 1829 à Paris (Seine - France)
1751 - 1829
Député au Corps législatif de 1807 à 1815, représentant aux Cent-jours, député de 1820 à 1824 et de 1827 à 1829, né à Authe (Généralité de Châlons-en-Champagne) le 7 mars 1751, mort à Paris (Seine) le 3 février 1829, il fut élevé par un oncle, curé dans les Ardennes, et termina ses études à Reims.
Grâce à la recommandation de l'évêque de Pamiers son parent, il devint professeur de mathématiques des enfants du baron de Breteuil. Il put cependant suivre les cours du collège royal et de l'école des ponts et chaussées, fut quelque temps adjoint à la Bibliothèque royale et obtint, en 1788, la chaire de physique expérimentale qui venait d'être créée au collège de France. Pour sa leçon d'ouverture, il fit devant ses auditeurs la synthèse de l'eau.
Au moment de la Révolution, Lefèvre-Gineau fut nommé administrateur des subsistances à Paris. Il fit ensuite partie de la commission du système décimal et devint inspecteur général des études. Membre de l'Institut (section de physique), administrateur du collège de France, membre de la Légion d'honneur (4 frimaire an XII), créé baron de l'Empire le 2 juillet 1808, M. Lefèvre avait été nommé, le 17 février 1807, par le Sénat conservateur, député des Ardennes au Corps législatif : son mandat lui fut renouvelé le 6 janvier 1813.
Il adhéra à la déchéance de l'empereur en 1814, se prononça à la Chambre contre la censure, contre la restitution aux émigrés de leurs biens non vendus, et pour la réduction du nombre des membres de la cour de Cassation.
Il fut réélu, le 10 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-jours, dans l'arrondissement de Mézières, par 55 voix (78 votants), et fit partie de la commission chargée de la révision des lois constitutionnelles.
Réélu, le 4 novembre 1820, dans les deux arrondissements des Ardennes, à Mézières, avec 154 voix (302 votants, 365 inscrits), contre 145 au vicomte de Rémont, et à Vouziers avec 188 voix (326 votants, 396 inscrits), contre 100 à M. de la Tour du Pin, il opta pour Mézières, fut remplacé à Vouziers, le 8 mars 1821, par M. Veilande, siégea dans les rangs de l'opposition libérale, et se prononça nettement contre les lois d'exception. Le ministère le raya en 1824 de la liste des professeurs du collège de France, mais avec réserve du traitement.
Après avoir échoué aux élections de 1824, il rentra au parlement, le 17 novembre 1827, réélu dans l'arrondissement de Vouziers, par 134 voix (209 votants, 256 inscrits), contre 60 à M. Harmand d'Abancourt; il reprit place dans l'opposition, mourut en février 1829, et fut remplacé, le 26 mai suivant, par M. Clauzel.
M. Lefèvre-Gineau n'a publié que la leçon d'ouverture, déjà citée, dans le tome XXXIII du Journal de physique, et quelques notes scientifiques, à la suite du poème de Delille: Les Trois règnes de la nature.