Henri Verdier de Lacoste
1767 - 1819
- Informations générales
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- Né le 31 mars 1767 à Nîmes ( - Généralité de Montpellier France)
- Décédé le 8 décembre 1819 à Paris (Seine - France)
1767 - 1819
Député au Corps législatif en 1807, représentant aux Cent-Jours, né à Nîmes (Gard) le 31 mars 1767, mort à Paris le 8 décembre 1819, « fils de sieur Damien Verdier de Lacoste, négociant, et de demoiselle Elisabeth Bresson,» propriétaire et négociant à Nîmes comme son père, il embrassa avec ardeur la cause de la Révolution, et devint en 1789, officier supérieur de la garde nationale.
Ayant pris en 1793 le parti des Girondins, il fut décrété d'accusation et mis hors la loi, échappa à la mort par la fuite, rentra en France après le 9 thermidor, se rallia au 18 brumaire, et devint, en l'an VIII, conseiller de préfecture du Gard, et, en l'an XIII, chef de division aux archives de la police générale.
Elu, le 7 mars 1807, par le Sénat conservateur, député du Gard au Corps législatif, il en sortit en 1811, fut créé chevalier de l'empire le 27 septembre de la même année, et s'occupa de littérature.
Réélu, le 13 mai 1815, représentant de l'arrondissement de Nîmes à la Chambre des Cent-Jours par 50 voix (80 votants) contre 30 au colonel Rivaud, il se montra très opposé au gouvernement de l'empereur, fut l'un des premiers à se prononcer pour la déchéance de Napoléon, et devint, au retour de Gand, préfet de la Mayenne. Il y resta peu de mois et collabora ensuite à la Quotidienne.
On a de lui : Washington ou les représailles, drame en 3 actes et en prose (1813); - Appel aux promesses de l'empereur (1815) - Alfred le Grand ou le trône reconquis (1817, 2 volumes); - Quelques scènes de la vie des femmes ou les aventures d'un chevalier français (1817, 3 volumes).
Date de mise à jour: janvier 2015