Victor Avoyne de Chantereyne

1762 - 1834

Informations générales
  • Né le 22 juin 1762 à Cherbourg ( - Généralité de Caen France)
  • Décédé le 29 novembre 1834 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 6 janvier 1813 au 4 juin 1814
Département
Manche
Groupe
Droite
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Manche
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 septembre 1817 au 16 mai 1818
Département
Manche
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 octobre 1818 au 17 août 1822
Département
Manche
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1822 au 24 décembre 1823
Département
Manche
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Manche
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1813 à 1815 et député de 1817 à 1827, né à Cherbourg (Généralité de Caen), le 22 juin 1762, « du légitime mariage de Gilles Pierre Avoyne sieur de Chantereyne, receveur de son altesse sérénissime Monseigneur l'amiral, et ancien trésorier de cette église, et de demoiselle Magdeleine Françoise Coucy, son épouse », mort à Paris (Seine), le 29 novembre 1834, il était avocat à Paris avant la Révolution.

Après 1789, il devint procureur de la commune de Cherbourg, procureur-général syndic du département de la Manche et président au district de Cherbourg. Nommé plus tard substitut du procureur général à Caen, il passa, sous le gouvernement impérial, premier avocat-général, près la même cour, et, le 6 janvier 1813, fut élu par le Sénat conservateur député au Corps législatif pour le département de la Manche. Dans cette législature, il parla contre la liberté de la presse, et demanda l'ordre du jour sur la pétition des libraires détenus pour avoir publié des pièces injurieuses contre le roi ; il proposa une réforme du code criminel, demanda la réduction des membres de la Cour de cassation, et vota docilement avec la majorité ministérielle.

Le roi le nomma chevalier de la Légion d'honneur le 13 octobre 1814 et officier le 9 janvier 1815. Le 20 septembre 1817, élu député par le collège du département de la Manche avec 978 voix sur 1 205 votants et 2 031 inscrits, il vota pour la contrainte par corps, même contre les septuagénaires, et parla sur plusieurs questions relatives à la marine et aux contributions indirectes. Sur la pétition des étudiants en droit, protestant contre la destitution de leur professeur, M. Bavoux, il conclut, comme rapporteur, au rejet de la pétition.

Il était président de la cour royale d'Amiens depuis le mois de juillet 1818, et avait été réélu député le 20 octobre de la même année par 790 voix sur 1,371 votants et 2,137 inscrits. Nommé, le 9 juillet 1820, conseiller à la Cour de cassation, il vota cette même année pour la nouvelle loi électorale et pour les lois suspensives de la liberté de la presse et de la liberté individuelle.

Le 13 novembre 1822, le 4e arrondissement électoral de la Manche le renvoya à la Chambre par 236 voix sur 392 votants et 507 inscrits, contre MM. S. de Beaulieu, ancien député (132 voix), et Duparc de Barville, ancien député (23 voix), et le réélut encore, le 25 février 1824, par 242 voix sur 364 votants et 471 inscrits, contre 96 voix à M. S. de Beaulieu et 22 voix à M. Duparc de Barville. En 1825, il vota pour le renouvellement septennal et monta souvent à la tribune. « Heureusement, dit un biographe du temps, il ne bégaye pas, et n'est pas homme à manger la moitié de son nom. »

Le 17 novembre 1827, M. Avoyne se représenta comme député, mais échoua avec 144 voix contre M. de Bricqueville, qui fut élu au second tour par 164 suffrages.

Date de mise à jour: mai 2015