François, Jean, Frédéric Durbach
1763 - 1827
- Informations générales
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- Né le 15 avril 1763 à Cattenom ( - Généralité de Metz France)
- Décédé le 16 septembre 1827 à Tarbes (Hautes-Pyrénées - France)
1763 - 1827
Député en l'an XI et en 1808, représentant aux Cent-Jours, né à Cattenom (Généralité de Metz) le 15 avril 1763, mort à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le 16 septembre 1827, il était fils de Mathias Durbach et de Catherine Temmels.
Partisan de la Révolution et grand propriétaire dans la Moselle, il fut nommé administrateur du département en 1790, membre du directoire du département, puis procureur-syndic en 1793, et, ayant protesté contre la journée du 20 juin 1792, fut condamné à mort de ce chef en 1793, mais réussit à s'échapper.
Le 9 thermidor an XI, le Sénat conservateur le choisit comme député de la Moselle au Corps législatif, et lui renouvela son mandat, le 18 février 1808.
Au premier retour des Bourbons en 1814, il exprima à la tribune ses regrets « de voir les ministres de S. M. parvenus à déterminer le roi à n'accorder qu'une Charte uniquement concédée par son autorité, au lieu d'adopter ou d'accepter une véritable constitution libérale ». Le 27 juin 1814, il présenta une motion d'ordre « pour que le roi fût supplié de faire compléter les lois sur la liberté de la presse », liberté que, trois jours après, il demanda « illimitée ». En octobre il attaqua le ministre de la guerre, Dupont de l'Etang, au sujet du marché des vivres, et s'opposa à la restitution aux émigrés de leurs biens invendus, mais demanda à leur profit une indemnité en rentes sur l'Etat.
Il était en Allemagne, pour affaires particulières, au moment du retour de l'île d'Elbe. Il rentra en France, et, le 12 mai 1815, le collège de département de la Moselle l'élut représentant à la Chambre des Cent-Jours, par 73 voix sur 128 votants et 253 inscrits. Il fit partie de la majorité décidée à soutenir l'empire constitutionnel ; après Waterloo, il se rendit à l'Elysée pour demander à l'Empereur une seconde abdieation, et prononça à la tribune, contre les Bourbons, un discours dont la Chambre vota l'impresssion et la distribution aux troupes. Cet incident l'obligea à pourvoir à sa sûreté au second retour du roi.
Compris dans l'ordonnance de proscription du 24 juillet 1815, il écrivit au ministre de la police « qu'il avait pu déplaire, mais qu'il avait toujours agi en citoyen franc et loyal, étranger à tout esprit de parti comme à toute ambition », puis il se rendit en Belgique, et de là à Tœplitz, en Bohême, où il se fixa. Une ordonnance royale lui permit, en 1819, de rentrer en France; il resta désormais étranger à la politique.
On a de lui :
- Des véritables intérêts de la maison de Bourbon (1814) ;
- Nécessité d'une Constitution (1814), etc.