Félix Chalamel
1871 - 1938
- Informations générales
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- Né le 20 septembre 1871 à Bourg-saint-andéol (Ardèche - France)
- Décédé le 20 avril 1938 à Bourg-saint-andéol (Ardèche - France)
1871 - 1938
Né le 20 septembre 1871 à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche), mort le 20 avril 1938 à Bourg-Saint-Andéol.
Député de l'Ardèche de 1911 à 1914 Issu d'une vieille famille bourguésanne, Félix Chalamel, ses études secondaires terminées, entra à l'Institut national agronomique d'où il sortit avec le numéro cinq. Il fut ensuite élève de l'Ecole nationale forestière de Nancy et en sortit troisième. L'administration des Eaux et Forêts lui confia alors les reboisements et les aménagements pastoraux et forestiers de la Maurienne, tâche dont il s'acquitta brillamment.
Il quitta l'administration pour reprendre et améliorer, à Bourg-Saint-Andéol, une usine de céramique fondée par un parent de sa femme.
Convaincu de la nécessité d'industrialiser sa région, à ce point de vue déshéritée, il créa en 1910 la Société d'électricité de la vallée de Rhône.
Sa notoriété lui valut d'être élu conseiller municipal de Bourg-Saint-Andéol le 8 mai 1904, puis d'en être nommé maire à l'unanimité, pour le rester pendant plus de vingt ans.
Un siège de député s'étant trouvé vacant dans la deuxième circonscription de Privas à la suite de l'élection au Sénat, le 2 octobre 1910, de M. Placide Astier démissionnaire de son mandat le 9 décembre de la même année, Félix Chalamel se présenta à l'élection partielle du 5 février 1911, et fut élu au deuxième tour de scrutin, par 8.610 voix contre 8.139 à M. Vincent, sur 16.869 votants.
Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il appartint à diverses commissions, et notamment à celle des travaux publics et des chemins de fer. Il manifesta d'emblée une grande activité ; il déposa trois propositions de loi sur les sujets auxquels il attachait la plus grande importance : la première tendant à déclarer d'utilité publique l'exécution de travaux d'aménagement du Rhône (1912) ; la deuxième sur la protection des forêts (1913) ; la troisième tendant à modifier la loi du 7 août 1913 sur le recrutement de l'armée (1913) ; il fut en outre chargé de rapporter : le projet de loi portant déclaration d'utilité publique de la ligne de chemin de fer d'intérêt général à voie étroite, du Cheylard à Aubenas (1913) ; le projet de loi ayant pour objet d'approuver une convention passée entre le département de la Drôme et la Compagnie du chemin de fer de Taulignan-Grignan-Chamaret (1914) ; le projet de loi tendant à modifier le taux d'intérêt maximum de l'emprunt que la Chambre de Commerce de Brest fut autorisée à contracter pour la construction d'un quai à grande profondeur (1914) ; sa proposition de loi portant déclaration d'utilité publique de l'exécution de travaux d'aménagement du Rhône (1914). Il participa aux débats ; sur les budgets des Ministères, de l'agriculture et de la marine de l'exercice 1912 (1911) ; sur le projet de loi portant autorisation d'engagement de dépenses pour l'amélioration de la situation du personnel des postes, des contributions indirectes et des douanes (1911); sur les budgets des Ministères de l'agriculture et des finances de l'exercice 1913 (1912 et 1913) ; sur le budget du Ministère de l'agriculture de l'exercice 1914 (1914) ; sur le projet de loi relatif à l'organisation de l'enseignement professionnel agricole (1914). La plupart de ses interventions au cours de l'examen des budgets agricoles eurent pour objet l'amélioration de la situation des préposés des Eaux et Forêts et la restauration et la conservation des terrains en montagne.
Il échoua aux élections générales des 26 avril et 10 mai 1914, n'obtenant au deuxième tour de scrutin que 7.827 voix contre 9.074 à M. Paul Champetier qui lui succéda.
Contrarié par cet échec inattendu, il se démit de son mandat de conseiller général d'Antraigues qu'il détenait depuis 1913.
Mobilisé pendant la guerre de 1914-1918 en qualité d'officier d'Etat-major de la XVe région, à Marseille, il fut envoyé, sur sa demande, dans un Etat-major de brigade au front.
Il tenta de conquérir un siège de sénateur, dans son département, au renouvellement du 9 janvier 1921, mais sans succès.
Il mourut, sept années plus tard, le 20 avril 1938, dans sa ville natale, âgé de 67 ans,